A  travers cette marche, la jeunesse de Kayes et l’ensemble des forces vives veulent directement interpeller le président de la République sur l’urgence de faire un 2^e pont dans la 1^ère région.

Selon le coordinateur de ces associations, Boubacar Niane,  joint par nos soins, les Kayesiens ont une  épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. A l’en croire, depuis quelques années, l’état du pont de Kayes est critique. Les populations  constatent l’état grave de ce pont et la nécessite de construction d’un 2^ème pont s’impose.

« L’arbre  ne doit pas caché pas la forêt ! La nécessité d’un 2^e pont à Kayes n’est pas une caprice, mais plutôt une nécessité pour Kayes et le Mali en général. Nous voulons que le dossier du 2^e pont soitaccéléré et demandons la pose de sa 1^ère  première pierre  d’ici 4 mois. Passé ce délai, la plateforme et les forces vives de Kayes vont entreprendre d’autres actions jusqu’à l’aboutissement de leur lutte », a-t-il ajouté.

Au cours de cette marche, la Coordination  des associations de jeunesse de Kayes a également fustigé l’absence à cette marche des autorités  administratives de Kayes. Une absence  qui, selon eux, dénote du peu d’intérêt qu’ils accordent aux préoccupations de la région.

En clair, cette  démarche citoyenne et démocratique sera sans nul doute un appel de plus pour accélérer la concrétisation des promesses. Mais aussi d’attirer l’attention des plus hautes autorités  sur le choix du site d’emplacement qui ne permet pas de remplir toutes les exigences d’un pont moderne.