Les travaux de la Journée d’information et de sensibilisation des acteurs locaux sur le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5) dans le cercle de Kangaba, se sont tenus, samedi, dans la salle de délibération du conseil de cercle, a constaté l’AMAP.
Les travaux, présidés par le sous-préfet central et 2eadjoint au préfet du Cercle de Kangaba, Allate Cissé, se sont déroulés en présence d’élus municipaux, de chefs de services techniques, de responsables religieux et traditionnels, de représentants des organisations faîtières de mouvements associatifs du cercle et de représentants de l’Institut national de la statistique (INSTAT).
Le secrétaire général, représentant le président du Conseil de Cercle, Ismaïla N’Diaye a souligné l’importance capitale de cette rencontre pour le Mali, tout entier, car elle consacre le début des activités du RGPHdans le Cercle de Kangaba. Il a indiqué, dans son intervention, que leur mission, aux niveaux des conseils communaux et des chefferies traditionnelles des quartiers et villages, est d’accompagner les agents commis à ces tâches dans la délimitation des secteurs de des localités, et leur introduction dans les ménages.
Le sous-préfet central a exprimé sa satisfaction quant à la présence des participants à cetterencontre. Pour M. Cissé, le RGPH est une opération d’envergure visant, entre autres, à déterminer l’effectif de la population du Mali et sa structure par sexe et par âge, ainsi que sa répartition spatiale, selon les différentes unités administratives et le milieu de résidence.
L’opération a, également, pour but de disposer d’un chiffre détaillé sur la situation des infrastructures culturelles et sociales au Mali. Pour sa mise en œuvre, le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population, à travers l’INSTAT, a institué un dispositif organisationnel dont l’un des maillons représente les Commissions locales de recensement. Il a réaffirmé que « chaque maillon de cette chaine doit fonctionner véritablement afin que la réussite de l’opération soit totale ».
Le 2eadjoint au préfet ainvité toutes les personnes vivant dans le Cercle de Kangaba à réserver une partie de leur temps aux agents commis pour la collecte des informations. Toujours au nom du préfet, il a pris l’engagement que « les acteurs s’investiront corps et âmes pour la réussite de cette opération dans le cercle de Kangaba car, le recensement est une mission de service public, en ce sens que ses données constituent un précieux instrument pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des plans et programmes de développement, tant au niveau national, régional que local ».
Après l’ouverture des travaux par le sous-préfet central, le représentant de l’INSAT a donné quelques informations sur le cadre juridique et institutionnel, l’option numérique pour la collecte des données, les étapes de la mise en œuvre, les contraintes et défis majeurs, les grandes dates du RGPH5 et l’état d’avancement des travaux.
Ainsi, les participants ont compris que, contrairement aux recensements précédents (1976, 1987, 1998, 2009), la collecte des données, en ce qui concerne la cartographie et le dénombrement du RGPH5, sera faite à l’aide d’outils numériques, avec l’utilisation de tablettes et un recours massif aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Maintenant, les participants connaissent, aussi, les deux grandes étapes du RGPH5 : les travaux carthographiques de terrain et le recensement pilote.
SD/MD
(AMAP)