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Kalaban-Coro-Adeken : la population débarrassée d’un réseau d’homosexuels et de prostituées

Les populations de Kalaban-Coro-Adeken, dans le district de Bamako, recouvrent enfin la paix suite à la découverte d’un réseau d’homosexuels et de prostituées.

Tout est parti d’un acte de séquestration et de viol opéré contre la personne d’une adolescente de 17 ans. Lequel acte a été posé par une lesbienne à l’aide de sextoys (sexe en plastique). Le viol a été effectué au sein d’une maison pourtant décriée par la population de Kalaban-Coro Adeken. Des témoignages, ladite maison est décriée à cause de la prostitution et des actes de déviances sexuelles dont elle servait.

Les membres de ce réseau homosexuel et de prostituées s’étaient installés dans un appartement loué à Kalaban-Coro-Adeken. Cela, pour tous les genres sexuels dont   l’homosexualité, la consommation de drogue, celle d’alcool, de la chicha… L’atmosphère était, du coup, pourrie et nauséabonde. D’où l’inquiétude du voisinage de ne pas voir les progénitures enrôler dans le réseau. Mais tout a heureusement changé au moment opportun, c’est-à-dire courant ce samedi 1er juin 2024 aux environs de 12 heures.

Le 1er juin dernier, les populations du quartier étaient sorties nombreuses pour se rassembler devant ladite maison à étage située non loin de la discothèque (CIKA). Des précisions, l’adolescente victime du viol et de la séquestration se nomme Djéneni, une fille de 17 ans blessée puis transportée à l’hôpital suite à l’acte. La mineure habite à Kalaban-Coro-Adeken. Selon les informations, la maison mise en cause était fréquentée pour tout genre d’homosexualité (gays, lesbiennes), voire pour des prostitutions.

La version de la victime

Interrogée par nos confrères de « Kojuku Keleba), Djénéni a été claire : « J’ai été entraînée et convaincue par la dame NANA qui habite dans la même rue. Arrivée chez elle, j’ai voulu l’attendre dehors, mais elle m’a ordonné avec insistance de la suivre jusque dans sa chambre. Elle m’a dit qu’elle voulait discuter avec moi. Il y avait à ses côtés des bouteilles d’alcool et de la Chicha…  Elle a commencé à fumer et boire de l’alcool devant moi. J’ai eu peur. Mais me disant qu’elle était une femme comme moi, je ne devrais craindre que d’acte de violence sexuelle de sa part. J’ignorais ce qu’elle me réservait. Elle a commencé à toucher mes jambes, mes seins, mes cuisses… Là, je lui ai dit que je rentre. Je me suis levée pour partir ». Et de poursuivre : « Elle m’a attrapée de toutes ses forces et m’a menacée de mort avec une paire de ciseaux. J’ai eu peur.  Elle a commencé à me déshabiller, à mordiller mes seins… Elle a ensuite fait sortir un objet ayant la forme d’un sexe masculin. Elle l’a lubrifié avec sa salive et l’a ensuite introduit en moi… J’ai senti une douleur indescriptible. J’ai commencé à saigner. Alors, j’ai crié. Mais personne n’a entendu. Elle a continué en faisant des mouvements de va-et-vient. Je crois avoir perdu connaissance un moment.  J’avais le vertige… » ce ne pas tout. Djénéni tenait à préciser ceci : « J’ai entendu par la suite quelqu’un frapper à la porte fermée à clé. Je ne me suis même pas rendu compte qu’elle est allée ouvrir. Un homme est entré. Elle a appelé “DJELIBA”. Après leur entretien, elle a remis le sexe plastique à ce dernier.  Elle m’a ensuite laissée partir. Je criais et pleurais. Le nommé DJELIBA me suppliait de ne pas la dénoncer à la police ». « Une fois dehors, j’ai remarqué que les passants et voisins me regardaient de manière bizarre. Je titubais et saignais… Alors, ils ont appelé les sévices des sapeurs-pompiers qui sont venus me transporter à l’hôpital où j’ai reçu les premiers soins. Selon le constat des médecins, j’ai eu une déchirure de l’hymen et plusieurs lésions vaginales ».

Nana, lesbienne pointée du doigt dans l’affaire

La dame citée dans ce dossier se nomme Nana, suspectée être lesbienne et proxénète. Elle avait pris la tangente après son acte attentatoire à la vie privée de l’adolescente, de même que Djeliba. La dame et son griot (Djeliba) ont été mis aux arrêts par la police de Baco-Djicoroni. Cela, indique-t-on, en moins de 24h. Ce faisant, une équipe de la section de la Brigade de Recherche (BR) de la Police de Baco-Djicoroni ACI a pu arrêter les présumés coupables.  Par la suite, une perquisition au sein de l’appartement servant d’abri pour le réseau a permis la découverte d’une paire de ciseaux, ainsi qu’un drap tâché d’un éventuel sang de la fille de 17 ans. Les policiers ont également procédé à l’interpellation de cinq (05) autres personnes. C’est suite à cela que d’autres sextoys ont été interceptés. Trois sexes en plastique ont pu être décelés. Le mercredi 6 juin dernier, les suspects ont été déférés devant le Procureur du tribunal de grande instance de la commune V du District de Bamako.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

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