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Justice: Mamadou Diarrassouba placé sous mandat de dépôt

Mamadou Diarrassouba, ancien député de Dioîla et figure influente du Rassemblement pour le Mali (RPM), a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA) par le pôle économique et financier de Bamako. L’information a été donnée par une source digne de foi.

Récemment démissionné du CNT,l’ancien questeur de l’Assemblée nationale de 2013 à 2018 avait
mentionné dans sa lettre son intention de faire face à la justice. Il est cité dans une affaire complexe liée
à l’atteinte aux biens publics, faux et usage de faux, et complicité.

Cette affaire a déjà conduit à l’arrestation de certains de ses anciens collaborateurs notamment
l’ancien président de l’Assemblée nationale Isaac Sidibé et Mamoutou Touré. Mamadou Diarrassouba ne fait plus partie des membres du CNT.

Son décret de nomination a été abrogé par le président de Transition Assimi Goïta, le mardi 7 novembre 2023. Mamadou Diarrassouba, ancien questeur de l’Institution et non moins membre du Conseil national de transition (CNT), après plusieurs auditions dans le cadre de l’enquête préliminaire relative à l’affaire dite « atteinte aux biens publics à l’Assemblée nationale » portant sur 17 milliards de F CFA, sous le
pouvoir de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, avait démissionné le 23 octobre 2023.

Conformément à son vœu de voir son honneur lavé dans l’affaire de l’Assemblée nationale pour laquelle le président du Parlement, à l’époque Isaac Sidibé, et plusieurs autres sont cités et se retrouvent derrière les barreaux, l’honorable Mamadou Diarrassouba, questeur au moment des faits, malgré les actions menées pour laver son honneur, n’a pas échappé à la justice.

Rappelons qu’il a été entendu par le parquet du Tribunal de grande instance de la Commune III, chargé du Pôle économique et financier de Bamako. Les choses semblent donc se précipiter pour l’honorable Mamadou Diarrassouba, qui a occupé les fonctions de premier questeur de l’Assemblée nationale de 2013 jusqu’à la chute du régime du président IBK dans la nuit du 20 août 2020. Pour sa grande expérience parlementaire, il a été par la suite désigné membre du CNT, l’organe législatif de la Transition. II s’acquittait de sa mission apparemment à la satisfaction de sa hiérarchie. Tout porte
à le croire d’autant plus que ses compagnons, malgré une demande de mise en liberté provisoire,
n’ont jusque-là pas eu gain de cause. De plus en plus, l’étau se resserre autour de l’ancien premier
questeur de l’Assemblée nationale.

A suivre…

M.S

Les Echos

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