Pour réclamer la libération des siens, les militants et sympathisants du Collectif pour le Développement de la République (CDR) et les proches de Mme Rokia Doumbia dite Rose vie chère ont rempli la salle de conférences de la maison de la presse, le jeudi 6 avril 2023. Un seul slogan était à l’honneur « Libérez Ras Bath », « libérez Rose ».
La salle de conférences de la Maison de la presse était pleine à craquer, le jeudi 6 avril 2023. Tous étaient venus réclamer la libération de Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et Mme Rokia Doumbia, communément appelé « Rose vie chère ».
Placés sous mandat de dépôt le 13 mars dernier pour simulation d’infractions dans la mort de Soumeylou Boubeye Maïga pour l’un et le 14 mars suivant pour incitation à la révolte, trouble à l’ordre public et outrage envers le chef de l’Etat pour l’autre, Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath et Mme Rokia Doumbia dite Rose vie chère se trouvent toujours en prison. Si certains dénonçaient une « violation à la liberté d’expression » dans cette foulée d’autres plaidaient par contre auprès des plus hautes autorités de la transition, au premier rang duquel, le président Assimi Goïta, la libération des siens pour qu’ils puissent enfin rentrer chez eux en famille. Parmi les nombreux représentants de la classe politique qui étaient également présents, Issa Kaou Djim, porte-parole de la coordination des mouvements de l’appel du 20 février estime pour sa part que Ras Bah est un prisonnier politique. Bien qu’il soit en sursis, Issa Kaou Djim n’est pas prêt à abandonner son combat. Pour lui, ce combat est un combat de survie. Donc « soit on va mourir en martyr, soit la cause va triompher » a-t-il laissé entendre au micro de Djoliba TV.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS