Était au rôle de la Cour d’Assises de Bamako d’hier jeudi 10 septembre 20202, une affaire portant sur l’infanticide. L’accusée a été condamnée à 3 ans de prison ferme avec un an de sursis. Il ressort de l’arrêt de renvoi que courant 2017, la dame Koundé DIARRA convolait en justes noces avec Monsieur Mory SYLLA après le décès de son premier époux avec qui elle avait eu trois (03) enfants.
De cette seconde union naquit un enfant. Le climat du foyer conjugal se détériorait fortement par les faits de Koundé DIARRA accusée d’infidélité par son époux. Celui-ci exigeait une planification familiale avant d’initier une séparation de fait avec elle. Le 16 juin 2018, une forte et nauséabonde odeur en provenance des toilettes se rependait dans la famille SYLLA et sur tout le voisinage. Mory SYLLA interrogeait les membres de sa famille avant de saisir la brigade territoriale de la gendarmerie de N’Gabacoro-droit par le truchement de la chefferie et du Maire. Les enquêtes permettaient de découvrir un cadavre de nouveau-né dans les fosses septiques de la famille SYLLA. Koundé DIARRA fut conduite au parquet pour y être poursuivie puis inculpée pour infanticide.
A la barre l’accusée a reconnu les faits qui lui ont été reprochés : « quand j’ai constaté de violents maux de ventre je me dirigeai vers les toilettes nuitamment ou j’ai donné naissance à un nouveau-né, mort-né, (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2020
Gaoussou TANGARA
NOUVEL HORIZON