Dans le cadre de la commémoration de la journée panafricaine de la femme, la cellule CAFO de Kalabancoro a organisé ce vendredi 19 août à la mairie de Kalabancoro, une conférence débat sur le thème : «femmes rurales actrices clé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle».
«Les femmes sont des actrices essentielles du développement rural et de l’agriculture durable indispensable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle», précise la présidente de la cellule cafo de Kalabancoro, Mme Diarra Fatoumata Samaké. Mais avant tout propos, au nom de toutes les femmes du Mali, elles ont rendu hommage à la première présidente de la cellule cafo de Kalabancoro Mme Maïga Aida Coulibaly et ainsi qu’à Mme Dembélé Oulématou Sow présidente nationale de la coordination des associations et l’organisation non gouvernementale féminine du Mali.
A l’entame de ses propos, le conférencier, Dr Alou Barry, professeur de sciences alimentaires et de nutrition à l’institut des sciences appliquées de Bamako, dira qu’à ce jour c’est un honneur de parler sur une question fondamentale. Il précise que la sécurité alimentaire est qu’à même nutritionnelle et les rôles joués par les femmes et surtout les femmes rurales dans ce domaine.
Dr Alou Barry, a parlé d’une manière générale, de la sécurité alimentaire. Il défend que, la sécurité alimentaire existera si tous les Maliens n’auront à tout moment, accès à une alimentation de qualité physique accessible à tout moment pour mener une vie active et saine pour les activités de l’homme. « La sécurité alimentaire est accès sur quatre liés. Le premier lié c’est la disponibilité, l’accessibilité, la qualité et la stabilité des trois», dit-il.
Il avance qu’il faut qu’à même qu’il y a la stabilité pour qu’on puisse parler de sécurité alimentaire. Et d’ajouter que, la nutrition c’est innocuité la qualité et ce que nous mangeons. Aussi, reconnaitre que, les femmes du Mali jouent surtout un rôle extrêmement important dans ce domaine. «La femme dans nos villages c’est de la daba jusque dans l’assiette», souligne le professeur Barry. Il a expliqué que, toute la chaine alimentaire au Mali est occupée par nos femmes, nos mamans, nos sœurs. Pour lui, c’est la pièce maitresse de tout cela. C’est pourquoi selon lui, on doit rendre un hommage mérité à ces femmes. « Quand ces femmes vont baisser les bras le Mali n’existera plus», dit-il.
La journée de la femme africaine est célébrée chaque année le 31 juillet pour commémorer la 1ere conférence panafricaine des femmes tenues à Dar-es Salam à Tanzanie en 1962.
Kossa Maïga
Source: Canard déchainé