En prélude à la Journée mondiale de l’eau qui sera célébrée le 22 mars prochain, la Direction nationale de l’Hydraulique (DNH) a organisé, ce mercredi 20 mars, une conférence de presse animée par Dioouro Bocoum, le directeur général adjoint de la DNH, accompagné par le président de la Commission d’organisation, Dounantié Dao.
La Journée de l’eau est l’occasion de communiquer sur les efforts de l’Etat malien et de ses partenaires afin que chaque citoyen puisse accéder à l’eau potable où qu’il soit, a expliqué Dioouro Bocoum. Il précisera que le 22 mars de chaque année est consacré à cette Journée pour attirer l’attention des usagers sur l’importance de l’eau et pour promouvoir la gestion durable des ressources en eau. C’est aussi l’occasion pour les acteurs du secteur d’en apprendre plus sur les sujets liés à cette denrée de première nécessité, d’en parler et d’agir.
La présente conférence de presse, qui marque le lancement des activités de l’évènement au Mali, avait pour objectif d’expliquer aux hommes des médias les spécificités de cette année ainsi que le thème national intitulé.
La Journée contribue aussi à une prise de conscience nationale pour l’accès durable et équitable des communautés aux ressources en eau, et exhorte les décideurs à prendre des mesures adéquates face au phénomène de la pollution et du gaspillage des ressources en eau. En outre, elle permet de mobiliser les citoyens en faveur d’un contrôle citoyen de l’action publique en matière d’eau.
Le thème de la journée mondiale de l’eau « Ne laisser personne de côté » s’inscrit dans le cadre de l’adaptation d’une promesse du Programme de développement durable à l’horizon de 2030. Cette promesse consiste à assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à l’eau et une gestion durable des ressources en eau. Concrètement cela signifie qu’il ne faut laisser personne de côté a expliqué le directeur national adjoint.
Le rapport d’activités 2017 de la DNH indique que le taux d’accès à l’eau potable au Mali est de 65,3% en milieu rural, 74,7% en milieu semi-urbain et urbain ainsi que de 68,0% au niveau national. Et cela pendant que qu’environ 30% du parc hydraulique n’est pas fonctionnel. Pendant trois jours, décideurs et populations vont échanger sur l’accès à l’eau sous forme d’espace d’interpellation.
Gaoussou Kanté
Malijet