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Jeunes et développement : Des fortunes diverses

Au milieu des décombres d’un pays mordus à pleines dents par une crise aux multiples facettes, les jeunes tentent de se faire un chemin, en épousant des activités. 

La couche juvénile représente la frange la plus importante de la population. Toutefois des freins à son apport conséquent au développement sont légions. A cause d’une panoplie de facteurs endogènes et exogènes. D’abord la prédisposition à donner le meilleur de soi, une fois le diplôme en poche qui d’ailleurs n’est pas une fin en soi, mais un vulgaire moyen. Naît et grandit parfois la propension à l’oisiveté qui engourdit l’esprit. Se traduisant par de longues heures passées à se prélasser sur les plages, les nuits dans les boîtes. L’emploi ne se trouve pas au fond d’un verre de thé ou d’une bouteille de bière.

Le Mali, un pays composé majoritairement de jeunes. Selon Zeinab Evelyne Jacques présidente de la COFOR,  la jeunesse peut contribuer au développement du pays à travers l’engagement  citoyen et  patriotique. ‘’ Que les jeunes soient conscients de leur rôle dans la société, c’est-à-dire persévérer dans le devenir du pays’’, a-t-elle évoqué.  Elle continue que les jeunes acceptent de se former et prendre les formations au sérieux et se battre pour que leurs voix puisse être entendu , qu’ils arrêtent de suivre les gens pour les intérêts d’un jour c’est à dire en leur corrompant que ça soit polique ou consort et pour ça les jeunes abandonnent leur combat et conviction.

Des mauvais plis contrebalancés par ceux qui se sont dédiés au travail bien fait et inscrits leur nom dans le marbre de l’innovation technologique : les startupeurs qui se sont distingués à l’échelle africain, ce magicien de la musique, Iba One, qui a raflé tous les prix. Leur  dynamisme, leur créativité, leur rêve et leur enthousiasme ont forcé l’admiration de leurs pairs. Nombreux se sont engagés dans les actions communautaires avec des fortunes diverses : ceux qui s’accrochent en dépit des difficultés de tous genres et qui abandonnent aux moindres soubresauts. L’échec fait partie du succès, enseigne- t-on dans les meilleures écoles. Tous n’ont pas fréquenté les bancs. D’aucuns rivalisent d’ardeur dans les ateliers de menuiserie métallique et de bois en quête du quotidien, servir de manœuvre aux maçons, peintres et autres carreleurs, entre autres. Tous animés du souci constant d’apporte la bonne pierre à l’édification du Mali où qu’ils  se trouvent.

Parfois, l’architecture d’un projet est en tête ou ficelé, la recherche d’un financement est long et périlleux. Le bon réflexe commande de ne pas dormir sur les lauriers, quitte à mener une activité jugée peu recommandable. Ne dit-on qu’il n’y a pas de sous métier, mais de sottes gens.

Hawa Djiré, stagiaire

L’Informateur

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