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Jeamille Bittar lors de la 10è session ordinaire de la 4è mandature du CESC : « L’Etat du Mali peine à trouver une voie juste qui conduise au salut »

La salle de conférence du Conseil Economique, Social et culturel a abrité le 2 juin 2014 la cérémonie d’ouverture de la 10è session ordinaire de la 4è mandature du Conseil Economique, social et culturel. L’occasion a été saisie par le Président du Conseil Economique, Social et Culturel, Jeamille Bittar d’apprécier la gestion de la crise à Kidal par le Président IBK. Pour le Président du Conseil Economique, Social et Culturel, les nouvelles autorités du pays sont à court d’inspirations pour résoudre définitivement cette crise. Par conséquent, il invite le gouvernement à renouer le dialogue avec tous ses partenaires en vue de l’aider à tourner définitivement cette page sombre de notre histoire.

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La gestion de la crise au nord par le gouvernement de Moussa Mara est loin d’être épousée par le Conseil Economique, Social et Culturel. Le Président de cette institution n’est pas passé par quatre chemins, le lundi 2 juin 2014, pour le signifier au Premier ministre, Moussa Mara lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la 10è session ordinaire du conseil.

En effet, se prononçant sur cette question, Jeamille Bittar s’est indigné de l’exacerbation de la crise à Kidal.  Selon le Président du Conseil Economique, Social et Culturel, le mois de mai 2014 est venu inquiéter notre commune aspiration à la paix et au bonheur. « Kidal nous réserve une désagréable surprise et nous prouve que la présence de notre Etat dans cette région du Mali est encore hypothétique et incertaine, malgré les accords signés, notamment les accords préliminaires de Ouagadougou », regrette M. Bittar.

Qui estime que : «L’Etat du Mali peine à trouver une voie juste qui conduise au salut ». Ainsi pour sortir de cette impasse, Bittar estime que les partenaires du Mali (Communauté internationale, pays amis) doivent clairement dire aux Maliens ce qu’ils veulent. « Et le Mali doit les y aider », a-t-il dit.

Rappelons que ces travaux du Conseil qui dureront 15 jours permettront aux participants de finaliser et  d’adopter le recueil 2014 des attentes, des besoins et des problèmes de la société civile.

Youssouf Z KEITA

Source: Lerepublicainmali

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