Le mercredi 14 février 2018 a été le jour de punition pour les ennemis du peuple malien. Entre Boughessa et Tinzaouatène, un bombardement a provoqué une défaite du JNIM et de son chef Iyad Ag Ghaly. Après la mobilisation de la population tout au long du mois de janvier pour lutter contre les attaques du JNIM, c’est au tour de la force Barkhane de frapper fort. La journée a été mortelle pour le chef terroriste et sa bande.
Les bombes de Barkhane se sont abattues dans la nuit, pour mettre un terme à une réunion de groupes terroristes armés. Concentrés dans la région, les donneurs d’ordre et responsables des attaques régulières contre le peuple malien et les forces de sécurité étaient réfugiés dans les montagnes du nord-Mali. Ces derniers s’étaient rassemblés en vue de préparer d’autres actions destructrices pour notre pays. Depuis 2012, notre peuple n’a cessé d’être agressé par la violence du JNIM : Mopti, Douentza, Boni et plus récemment Soumpi et Ménaka. Nos soldats de l’armée malienne ont payé de leur vie pour nous défendre.
Le chaos instauré, depuis de nombreuses années, par le groupe terroriste était soi-disant au nom de la défense des musulmans maliens. Contrairement à ce qu’il a prêché sournoisement, Iyad Ag Ghaly a bafoué l’islam. Il se servait de la religion uniquement pour tuer et s’enrichir. La défaite de ce calife auto-proclamé, partisan d’une république radicalement extrémiste au Mali est le symbole de la fin d’un système.
Une page vient de se tourner. Iyad Ag Ghaly n’a pas résisté au déluge de feu délivré par des avions bombardiers de la force Barkhane. La frappe aérienne n’a laissé aucune chance aux partisans de l’isolement et de la fragmentation du Mali. Selon des sources officielles, le bilan est supérieur à vingt terroristes tués avec leurs véhicules détruits.
Iyad Ag Ghaly, chef du JNIM, a martyrisé notre peuple et défiguré notre pays durant de nombreuses années. Foudroyé par les bombes, le JNIM est défait. Sa déchéance symbolise la fin de la persécution et le début d’une nouvelle ère pour le Mali.
Ibrahim Keïta
Association des Victimes du Terrorisme au Mali