Les rideaux sont tombés, le dimanche 18 février, sur la Conférence pour la sécurité à Munich. Occasion pour Netanynahou d’exprimer toute son hostilité vis-à-vis de l’Iran.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanynahou, lors de la Conférence pour la sécurité qui réunissait plusieurs Chefs d’État, de gouvernement et de hautes personnalités à Munich a montré tout son engagement vis-à-vis de l’Iran, de ses intérêts et de tous les pays qui le soutiennent. Muni d’un morceau de fer qu’il tient entre ses mains, M. Benyamin Netanynahou a expliqué à tous les participants que l’Israël a détruit un drone iranien en dessus de son territoire. « Nous savons que suite à cela, l’armée israélienne s’est mobilisée pour détruire le camp d’où est parti le drone en Syrie. Cette opération a été dure également pour les Israéliens qui ont perdu un F-16 », a-t-il ajouté.
Tout porte à croire que Benyamin Netanynahou est plus que jamais déterminé à agir sur les intérêts iraniens partout en Syrie et en Iran. C’est ce que nous pouvons lire dans cette intervention de Marc Perelman, l’envoyé spécial de France 24 à Munich : « Il (Benyamin Netanynahou) a envoyé un message très clair en affirmant qu’Israël était prêt à frapper non seulement les intérêts iraniens en Syrie, mais aussi l’Iran lui-même, si nécessaire. Il n’a abordé d’autres sujets, comme la question palestinienne, qu’à la toute fin des questions, donc il était venu avec un seul message à marteler : attention à l’Iran. » Ces propos constitueraient de la part du Premier ministre israélien une mise en garde d’Iran d’agir contre l’Israël. Au cours de cette conférence, il a tenu à prononcer : « Ne testez pas la résolution israélienne! » Ce propos est plein de sens.
Le Premier ministre israélien a fait savoir également que l’Iran constitue une menace contre l’instauration de la paix dans le monde. Mais cela ne renvoie à aucun différend entre l’Israël et l’Iran même s’il s’agissait d’un différent, c’est plutôt avec le « Tyran »iranien. Des moyens doivent être trouvés rapidement pour faire partir Bachar El-Assad pour qu’il puisse exister paisible entre les deux États.
Ce discours phare de Benyamin Netanynahou ne serait-il pas un moyen pour faire oublier les polémiques qui menacent sa gouvernance présentement ? Nous savons que les Syriens demandent le départ de leur Premier ministre qui est accusé de corruption. Mais ce qui est plus urgent pour le moment c’est que ces deux États, Israël et Iran, arrivent à la compréhension puisque la guerre n’arrange pas leur peuple, car elle détruirait leurs intérêts en mettant leurs pays en retard. À cet effet, il convient de trouver un règlement pacifique à ce conflit entre Israël et Iran.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays-Mali