Le Programme d’appui au sous-secteur de l’irrigation de proximité (PASSIP), a publé, jeudi, les résultats de la composante 2 du programme à la direction nationale du Génie rural (DNGR), a constaté l’AMAP.
Le PASSIP, fruit de la coopération technique entre le gouvernement et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), à travers la coopération allemande (GIZ), appuie le renforcement de capacités individuelles, organisationnelles des populations travaillant dans le domaine de l’irrigation de proximité, pour une mise en valeur durable des aménagements hydro-agricoles, afin d’améliorer leur situation économique et nutritionnelle.
Il comprend quatre composantes, étroitement liées, à savoir la composante 1 qui appuie les services techniques de l’Agriculture pour assurer une meilleure coordination du Programme national d’irrigation de proximité (PNIP), en coopération avec les acteurs clés. La composante 2 vise à mettre à la disposition des prestataires publics et privés et démultiplicateurs, des capacités techniques, didactiques et pédagogiques nécessaires à la mise en œuvre du PNIP. Les composantes 3 et 4 appuient la mise en valeur des Aménagements hydro-agricoles (AHA) de proximité et l’amélioration de l’état nutritionnel des populations.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme, la composante 2 du PASSIP, dont le mandat arrive à terme, en fin décembre 2019, le PASSIP appuie la direction nationale du Génie rural, en partenariat avec les autres acteurs impliqués dans la formation professionnelle en irrigation de proximité, dont la Direction nationale de l’Agriculture (DNA), la Direction nationale de la Formation professionnelle (DNFP) et cinq centres de formation de référence pour la mise en œuvre et le suivi du Plan national de formation en irrigation de proximité (PNFIP).
Rappelons que le PASSIP s’inscrit dans un cadre temporel global d’une quinzaine d’années, allant de 2008 à 2023, sous réserve de confirmation des options prises par les différentes parties prenantes. La phase en cours dure trois ans. Les activités du PASSIP sont financées, conjointement, par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l’Union européenne (UE) et le ministère canadien des Affaires mondiales (AMC) et dispose d’un budget d’environ 28.674.118 d’euros, soit 18,638 milliards de Fcfa.
Selon le conseiller technique chargé du suivi évaluation du PASSIP, Ali Diabaté,l’objectif de cette rencontre est la remise des résultats obtenus du processus de conception des modules de l’outil pédagogique pour le renforcement des capacités dans le cadre de l’irrigation de proximité à la direction nationale du Génie rural qui est la tutelle principale du programme. Il estime que la remise de ces résultats vise à exhorter les utilisateurs potentiels à valoriser les résultats obtenus à travers les structures chargées de la mise en œuvre des formations dans le cadre de l’irrigation de proximité. Il a ajouté que les acteurs qui ont participé à ce processus, sont invités à faire bon usage des différents résultats obtenus.
Le directeur national du Génie rural, Aghatam Ag Alhassane a reçu les résultats du PASSIP. Il a souligné que l’atteinte de cet objectif nécessite le renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux de la production répondant aux besoins des exploitations agricoles.
Il a, ensuite, exhorté toutes les structures en charge de la formation des acteurs de l’irrigation de proximité et les partenaires techniques et financiers de favoriser un cadre de valorisation des outils déjà expérimentés et adaptés aux réalités du terrain.
La rencontre a enregistré la présence du représentant de l’ambassade d’Allemagne au Mali, Jan Meise ainsi que de nombreux invités.
MS/MD
Source: Amap