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Invités au palais : Les rebelles trinquent à Koulouba

Invités au palais :

Les rebelles trinquent à Koulouba

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Une forte délégation de la rébellion, qui occupe Kidal et une bonne partie du nord, a séjourné à Bamako, la semaine dernière. Accueillis en grande pompe, ils ont eu droit  à tous les honneurs dans la capitale. Pour boucler en beauté ce séjour princier, les leaders de la rébellion ont été reçus à Koulouba autour d’un festin en guise de rupture de jeûne. Là, en compagnie du chef de l’Etat et de certains membres de la cour présidentielle, les rebelles de Kidal ont trinqué. Occasion pour eux de se moquer (une fois de plus) du contribuable malien qui supporte toutes ces folles dépenses.

Moralité ? Hier, IBK rejetait toute idée de compromis avec les rebelles et s’offusquait de la signature d’un accord (en 2006) avec eux. Et les Maliens, à coup de manipulations, étaient farouchement opposés à des négociations proposées par ATT.

Aujourd’hui, les mêmes rebelles sont reçus à la table du président de la République. En somme, le pouvoir actuel ne se contente pas seulement de négocier avec les rebelles, il trinque avec eux.

Prolifération de bases au nord du Mali :

Des informations en provenance du nord du Mali sont très inquiétantes. En effet, l’on assiste à l’implantation de nombreuses bases armées à travers tout le septentrion. Outre les groupes armés de la rébellion (Mnla, Hcu), de nombreuses autres organisations armées (Aqmi, Ansar Dine, Mourabitoune) se sont confortablement installées dans plusieurs localités. Aussi, les éléments des groupes d’auto-défenses (Gatia) ont leur zone d’action. Conséquence : le septentrion est aujourd’hui devenu un territoire à part qui échappe totalement à l’Etat malien.

Ni les forces armées maliennes, encore moins les forces étrangères (Minusma et Barkhane) ne s’aventurent plus dans certaines zones du nord.

C’est pourquoi, de nombreuses populations de ces contrées ont le sentiment que l’Etat malien a carrément renoncé au nord. Quant aux forces étrangères, des questions se posent sur les vraies raisons de leur présence.

Sécurité :  

Des policiers traduits en conseil de discipline

Huit policiers (membres de la section syndicale de la police), en service au Groupement mobile de la sécurité, ont été traduits devant le conseil de discipline. Il leur est reproché d’avoir participé à un sit-in, le 21 mars dernier, dans les locaux du Groupement. C’était au moment où la Cstm (confédération syndicale des travailleurs du Mali) déclenchait une grève. L’action des policiers visait à soutenir la grève de la Cstm.

Depuis, une vive tension règne entre le département de la sécurité et les policiers de la SPN…

 

Le ministre de la sécurité est indexé…

Grosse colère au sein de la section syndicale de la police qui accuse le ministre de la sécurité et de la protection civile, le colonel-major Salif Traoré. En effet, le ministre est accusé de violer les libertés syndicales et de faire preuve d’excès de zèle. Ce n’est pas tout, les syndicats du SPN soupçonnent même le ministre de vouloir instaurer une «dictature » au sein du département et l’ensemble des services. Les raisons de cette colère contre le ministre ? La traduction des syndicalistes de la section syndicale de la police en conseil de discipline.

La Rédaction

Source : L’ Aube

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