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Invitation du colonel Assimi Goïta au sommet extraordinaire de la CEDEAO : L’espoir d’un compromis ?

Après l’échec des négociation entre le Mali et la mission conduite par Goodluck sur la durée de la transition au Mali, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta est invité à prendre au sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tiendra, demain, à Accra sur la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry. Cette invitation peut-elle être une opportunité de sortie de crise ?

Bientôt la fin de la crise entre le Mali et la CEDEAO ? En tout cas, après des mois de suspension du Mali, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta est invité à prendre au sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui se tiendra à Accra sur la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry. « La commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) présente ses compliments au ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali et a l’honneur de l’informer que le président de la conférence des chefs d’État et du Gouvernement de la CEDEAO organise un sommet extraordinaire sur la situation politique en République du Mali, le vendredi 25 mars 2022 à Accra, République du Ghana, à partir de 14 heures temps universel » indique le communiqué de la CEDEAO qui ajoute : « Son excellence le colonel Assimi Goïta, président de la transition, chef de l’État du Mali, est invité à prendre aux travaux dudit sommet ».

Cette invitation est une bonne occasion pour le Mali et la CEDEAO d’avoir un consensus pour la sortie de crise au Mali. Le fait d’inviter le président de la transition montre que la CEDEAO est aussi engagée pour la sortie de crise au Mali. Cette invitation semble donc être un signe annonciateur d’une sortie de crise. Il revient donc au président de la transition de pouvoir convaincre les chefs d’État de la CEDEAO sur la durée proposée par le Mali pour la fin de la transition. Cette opportunité de sortie de crise ne doit pas échouer. La situation actuelle du Mali n’arrange ni les Maliens ni les populations des pays de la CEDEAO. Il revient donc aux chefs d’État de la CEDEAO et aux autorités maliennes de se comprendre et mettre fin à la crise.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

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