La dernière visite touristique de la CMA à Washington prouve une fois de plus que la communauté internationale a choisi son camp. Et même pour les derniers sceptiques, il faut enfin accepter que le Mali est pris au piège dans une conspiration internationale qui ne dit pas son nom.
L’heure n’est plus à la spéculation futile mais à la dénonciation d’un acte qui sort de toute volonté d’apaiser le climat à l’interne. D’une part nous avons l’arrogance d’une organisation qui veut à tout prix s’ériger en porte-voix d’un peuple dont il n’a aucune légitimité et d’autre part la communauté dite internationale qui prend partie à la faveur d’un camp illégal et illégitime.
La Cma pour rappel s’est autoproclamée porte-parole des populations des régions du nord du Mali. La réalité du terrain prouve tout le contraire pour qui ne ferme pas ses yeux et ses oreilles. Cette organisation n’est que l’ombre d’elle-même. Elle ne représente personne sinon pourquoi ne vat elle pas briguer des postes de façon démocratique ? Si elle est la voix des habitants du nord, pourquoi n’organise t- elle pas un referendum d’autodétermination ?
La réalité est connue de tous même de cette partie de la communauté internationale qui veut vaille que vaille imposer ces personnes comme ses interlocuteurs. La communauté internationale se déjoue une fois de plus de son rôle d’arbitre. Tout le monde sait que la France soutient ce groupuscule juste parce qu’elle se dit que comme çà, çà sera plus facile de dépouiller le sous-sol du nord dont les richesses ne sont cachées à personne. Et si elle réussit son coup c’est par ce que les Etats unis, l’Angleterre, la Chine et même la Russie malheureusement la soutient par leur silence complice.
Pourtant cette même soi-disant communauté internationale n’a pas manqué un seul instant de soutenir l’Etat espagnol face aux indépendantistes catalans. Aujourd’hui même leurs medias ont posé un embargo sur cette crise comme si elle ne continuait pas. Il revient au peuple malien de comprendre que son salut réside dans son unité et que les solutions à ses problèmes ne viendront jamais de l’étranger mais seront celles qu’il décidera.
I.B 124 le panaf
Le Démocrate-Mali