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Intox et désintox: majorité fantoche, lucifer, le désastre…

Cette semaine, les Unes des Canards ont été trustées par la plainte du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (BIPREM), à laquelle l’on a assisté à une réaction indolente et désordonnée de la Majorité présidentielle qui au finish tente un exercice de rattrapage. Ce, alors qu’un partisan de Lucifer, membre de la Majorité, se faisait l’avocat de la jacquerie. Dans cette atmosphère délétère, l’embellie est venue de la mission du Conseil de sécurité de l’ONU qui certifie des progrès dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, quand bien même certains élus se font des soucis pour leur sort. Nous vous livrons l’INTOX et la DÉSINTOX.

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Une Majorité fantoche
Intox et Désintox
Indolente, inodore et sans saveur, les qualificatifs ne manquent pas pour la Majorité présidentielle qui a fait preuve d’un amateurisme politique hors pair dans cette sulfureuse affaire de plainte contre le Président IBK, pour haute trahison et mauvaise gouvernance, par une organisation aussi fantomatique que félonne. Dans la déclaration du parti présidentiel, on peut lire : « Le Bureau Politique National du Rassemblement Pour le Mali (BPN/RPM) déplore la récupération politique malveillante des allégations mensongères et calomnieuses contenues dans ledit document ». L’Adema-PASJ, autre grosse pointure de la Majorité, n’a pas fait mieux que de condamner dans sa déclaration où il est écrit : « L’Adéma – PASJ condamne avec la dernière rigueur cette tentative de détourner l’opinion nationale et internationale des préoccupations essentielles du moment dont la résolution requiert l’engagement de tous les patriotes ». Par le ton de ces déclarations, il est évident qu’il s’agit d’assurer le service minium. Les formations qui ont eu à réagir n’apportent pas véritablement la contradiction, contrairement au Réseau alternative pour un Mali debout et l’Association le Mali autrement qui ont démontré que le BIPREM n’a pas qualité pour porter plainte contre le président de la République et qu’il a violé la procédure en la matière. Les quelques partis de la Majorité qui ont daigné se magner l’ont peut-être fait par acquit de conscience. Pourtant, chaque composant de cette Majorité proclame sa détermination à accompagner les actions du Président IBK. Le spectacle désolant affiché à l’occasion de cette lamentable mise en scène pose un problème de loyauté. Parce que quand on est avec quelqu’un on le démontre au-delà du discours. L’on était en droit d’attendre de cette Majorité forte de 70 partis politiques et associations, une conférence presse de mise au point, d’autant plus que l’on reconnaît qu’il y a eu une tentative de déstabilisation des institutions de la République et de porter atteinte à l’honneur et à la dignité du président de la République. L’on était également en droit d’attendre une mobilisation générale, à la hauteur des enjeux de cette attaque contre la première institution de notre pays. Bon, mieux vaut tard que jamais. L’on apprend que la Majorité présidentielle projette d’organiser des marches grandioses de soutien au Président IBK, le 26 mars prochain, à Bamako et dans les capitales régionales. Le matraquage médiatique a-t-il eu raison de son apathie. Il y a lieu de le croire puisqu’il aura fallu attendre presque un mois (du 1er au 26 mars) pour qu’elle donne du répondant. Encore, attendons de voir ce que donneront ces marches, en terme de mobilisation, parce que celle des états-majors politiques a été simplement piteuse.
Par ailleurs, les commentaires élogieux d’une certaine chaîne de radio attestant, à suffisance, que la plainte du BIREM était l’occasion rêvée de mettre, une nouvelle fois, le Président IBK en mauvaise posture après le montage grotesque d’une prétendue affaire Tomy, sont interpellatrices. Cette plainte du BIPREM, dans la foulée de la mission du Conseil de sécurité de l’ONU dans notre pays, est également loin d’être gratuite. Autant de coïncidences troublantes qui devraient exiger une riposte proportionnée à l’attaque et à l’exploitation politique qui en est faite. Bien sûr, si c’est le cas, la paranoïa politique étant toujours en embuscade. Riposter, pas à cause du BIPREM, qui ne représente en réalité que lui-même (une poignée d’individus en quête de strapontins et d’avantages méprisables), mais à cause des intérêts que cette association opportuniste sert. Hélas, la Majorité présidentielle n’a pas su, une nouvelle fois, se montrer à hauteur de défi et de mission.

Un partisan de Lucifer
Intox
Oumar MARIKO, dans ‘’Le Prétoire’’, a soutenu : « Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de la gestion du pays ».

Désintox
Associé ou pas, personne ne pourra jamais témoigner pour MARIKO, tant il est habitué à fréquenter les gens les plus infréquentables. Après les rebelles, partout où ils se trouvaient, à présent il se retrouve dans le sillage de gens très peu recommandables qui s’attaquent à des institutions de la République. Cela, hélas pour de sordides intérêts personnels. Dans tous les cas, c’est connu : les oiseaux du même plumage font le même ramage. MARIKO ne pouvait que se reconnaître dans la démarche farfelue du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (BIPREM). L’on comprend aisément qu’il déclare : « exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir ». Sauf que là, le président du parti SADI est trahi par son prétendu souci de redevabilité, parce qu’on est ici en présence d’une situation où des individus qui ont fricoté avec le chef des putschistes, le Capitaine SANOGO, tout comme le très honorable Oumar MARIKO d’ailleurs, qui portent plainte contre un président de la République élu à plus 77 % des suffrages. Rigueur pour rigueur : MARIKO a-t-il fait savoir au Capitaine qu’un coup d’État est interdit par la Constitution du Mali ? Il ne pouvait pas le faire, obsédé qu’il était d’être nommé au poste de Premier ministre. MARIKO a-t-il demandé des comptes à SANOGO sur sa gouvernance ; si cela pouvait être qualifié comme tel ; de l’utilisation de l’argent public qui a permis à des individus partis de rien de se faire une solide santé financière ? Qui étaient ceux qui ont intronisé un Capitaine putschiste candidat à l’élection présidentielle ? Ce sont ces nostalgiques des heures fastes passées avec les putschistes, sans pudeur, qui osent nous parler de haute trahison et de mauvaise gouvernance. Venant de MARIKO, c’est une insulte à la mémoire de ceux qui sont morts pour l’avènement de la démocratie dans notre pays. Pour les autres sbires de la junte, catalogués BIPREM, c’est l’instinct de survie qui a conduit à une telle balourdise. Pourtant, MARIKO trouve le moyen de cautionner : « une telle forte interpellation du régime en place est une excellente chose ». Excellente chose pour MARIKO, oui, lui qui n’a jamais été qu’un agitateur. Il est parfaitement dans son registre avec des individus qui, pris un en un, ne méritent pas un seul sou en matière de crédit. Alors revient la sempiternelle question à son sujet : est-il atteint de la maladie de Peter Pan ? La question est d’autant plus pertinente que ceux qui, comme lui, se sont illustrés par la pagaille sur l’espace universitaire ont rapidement occupé de respectables fonctions (Premier ministre, Président de l’Assemblée). Un de ses potes qui a percé, grâce à sa sagesse, sa capacité de meneur d’hommes, se serait même un jour interrogé quand est-ce que son camarade allait grandir. Curieusement, comme s’il savait le jugement méprisant porté sur lui, MARIKO ajoute : « je suis suffisamment responsable. Je suis le président d’un parti politique. À ce titre, je n’ai de leçon à apprendre de qui que ce soit ». C’est cela le péché de suffisance, qui ne peut mener son auteur qu’à sa propre perte. Même les présidents des partis politiques mille fois plus capés que SADI apprennent des leçons des autres. Dans la vie courante, on dit qu’on apprend toujours de plus petit que soi. Mais quand un homme, une personnalité politique, en arrive à croire qu’il peut se passer des observations des autres, c’est qu’il a amorcé une phase dangereusement irréversible de mégalomanie galopante aux conséquences catastrophiques pour lui et pour la société. Le vieux Léopard de sa tombe aimerait bien en témoigner. Au demeurant, MARIKO ne peut pas se prévaloir d’un titre de président de parti pour se comporter de façon insolente et désinvolte vis-à-vis de ceux qui ont porté cette charge, bien plus lourde que la sienne, avant lui. Ce qui ne l’empêche pourtant pas d’enfoncer le clou du manque d’égard : « s’ils n’apprécient pas ma position, c’est leur affaire ». Le péché originel chez MARIKO, il n’y a aucun doute, c’est son manque de maturité. Certains propos du genre de celui qu’il vient de tenir, s’adressant à ses camarades de la Majorité, étalent cette immaturité qui n’est pas digne d’un chef de parti politique qui a été sur la ligne de départ de toutes les courses à l’élection présidentielle de notre pays. Malgré son exaspération, son agacement, il y a des manières plus civilisées d’exprimer ses sentiments ou son ressentiment, de défendre sa position qui, quoi qu’on dise, est critiquable, parce que foncièrement déloyale. Naturellement, cela suppose une capacité à prendre de la hauteur par rapport aux événements. Ce qui n’est pas le fort de MARIKO qui peine à couper son cordon ombilical avec le Campus et de ses agitations. Le partisan de Lucifer ne se reconnaît que dans le feu, en attendant de goûter aux affres de la géhenne.

Les certificateurs
Intox
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, au cours de sa conférence de presse, au QG de la MINUSMA, vers la fin de sa mission dans notre pays, s’est réjoui : « nous avons été impressionnés, impressionnés par ce mouvement unanime vers la mise en œuvre de l’Accord de paix ».

Désintox
Même si l’on dit chez nous que l’étranger a de gros yeux qui ne voient rien, force est d’admettre qu’il n’y a rien de tel pour préserver l’objectivité. Le témoignage des membres du Conseil de sécurité est édifiant quant à l’existence d’un mouvement d’ensemble pour l’application effective de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Cela est un bon point pour le pays, d’autant plus que certaines informations tendancieuses essaient de mettre en cause la bonne foi du Gouvernement. Ce qui n’implique nullement pas que les Maliens à 100 % sont inscrits dans la même logique, parce que la mise en œuvre de l’Accord, c’est un secret de polichinelle, qu’elle n’arrange pas tout le monde. À ces personnes aux intérêts personnels hypothéqués, il faut ajouter les narco-djihadistes nationaux et étrangers pour qui l’application de l’Accord contrarie leur plan d’établissement d’un Califat, subséquemment de trafics en tout genre. S’ajoutent à ces deux catégories, les grincheux devant l’éternel et les négativistes. Autrement, les signaux commencent à être au vert comme l’atteste cette autre déclaration de la délégation du Conseil de sécurité, au cours de la même conférence de presse : « quelques exemples des progrès que nous avons mentionnés : la question de la décentralisation, la question du désarmement des anciens combattants et de leur réintégration, la question du redéploiement de l’État malien au nord du Mali ». Cette énumération est faite, non pas par le Gouvernement qui n’est pas prolixe sur ses actions, mais par la Mission onusienne qui était en séjour dans notre pays. Ses membres se fondent, certes, sur les différents rapports qui lui parviennent régulièrement, mais également et surtout sur les échanges directs qu’ils ont eus avec les autorités nationales, les représentants des mouvements armés (CMA et Plateforme), les élus, la société civile, à Bamako, Mopti et Tombouctou. Comme on peut le constater, des avancées sont enregistrées sur les points essentiels de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, lesquels prêtent cependant à polémique. Des impatiences se font jour. Des salves d’accusations sont tirées sur le Gouvernement qui serait le seul à ne pas se plaindre de prétendus retards par certains partis politiques de l’Opposition. Mais ce que le Conseil de sécurité des Nations Unies nous enseigne est que si les acteurs du processus de paix sont unanimes à hâter le pas dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, il faut également avancer prudemment. De façon schématique, il parle d’un enfant qui fait ses premiers pas et qu’il faut éviter de brusquer sous peine qu’il tombe. Ceci peut expliquer les lenteurs dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Des lenteurs que la mission du Conseil de sécurité de l’ONU justifie aussi autrement : « (…) les lenteurs dans l’application du processus de paix (…), nous pensons que les femmes en général, les jeunes en particulier, ne sont pas encore pleinement impliqués dans la mise en œuvre effective du processus ». Là, c’est un pavé dans la mare des femmes et des jeunes qui devraient être porteurs de l’Accord, à travers une compréhension partagée, une appropriation, une diffusion et une explication de son contenu. Raisonnablement, l’on ne peut pas reprocher à ces deux couches de n’avoir rien fait dans ce sens. Ce serait une aberration, une amnésie. C’est pourquoi il faudrait plutôt considérer ces propos comme une interpellation, au regard de leur place incontournable dans la société et l’immensité du défi à relever. Au demeurant, l’Accord ne mènerait nulle part, si toutes les composantes de la société ne s’y mettaient pas. Ce que dit d’ailleurs l’article 51 : ‘’Les Parties demandent à la classe politique ainsi qu’à la société civile, notamment les organisations de femmes et de jeunes, les médias, les communicateurs traditionnels et les autorités traditionnelles et religieuses, d’apporter leur plein concours à la réalisation des objectifs de l’Accord’’.

Sur un autre registre, les membres du Conseil de sécurité font savoir : « (…) alors la MINUSMA, elle a l’un des mandats les plus robustes comme vous le savez qui n’a jamais été donné à une mission de maintien de la paix ». Si ce mandat tel qu’il est connu est robuste, alors faudrait-il qu’il le soit davantage pour faire face aux défis spécifiques du Mali. Parce que jusque-là, les Maliens sont dans la confusion la plus totale. La MINUSMA soutient que la lutte contre le terrorisme ne fait pas partie de son mandat. C’est encore elle qui demande davantage de moyens pour l’accomplissement de sa mission. De quelle mission s’agit-il finalement ? La mission d’assurer une présence dissuasive qui ne fait que l’exposer comme une cible privilégiée des djihadistes ? En fait, en l’absence d’état de belligérance entre le Gouvernement et les groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le mandat devrait être adapté à la donne du terrain avec les moyens conséquents pour qu’on puisse dire qu’il est robuste.
Dire que la MINUSMA a l’un des mandats les plus robustes, il y a lieu d’émettre des réserves. Son mandat, selon ce qui a été donné de voir, est de prendre fait et cause pour une partie. Son mandat ? Prendre part à des patrouilles entourées d’une intense campagne de communication, pour de maigres résultats. Une mission robuste, c’est une mission de combat comme on l’a vu en République démocratique du Congo où la Mission onusienne a utilisé son aviation, son artillerie lourde pour anéantir les rebelles. C’est un engagement sans réserve, d’autant plus qu’il s’agit ici chez nous de narco-djihadistes à éliminer, qui est attendu. À ce niveau, il n’y a vraiment pas à fignoler. Quand le Mali demandait un mandat fort, il s’agissait de prendre en compte le fait de combattre les djihadistes. Mais l’impunité dont jouit Iyad Ag Ghaly laisse planer de sérieux doutes quant à la volonté de combattre ce monstre qu’on cherche à ramener dans le giron des négociations.

Une cause perdue
Intox
Le confrère ‘’Le Repère’’ écrit : « Les collectifs des élus des collectivités territoriales des régions de Tombouctou, Gao et Kidal, désapprouvent la décision qui donne « pleins pouvoirs » à la CMA et à la Plateforme de désigner les membres des autorités transitoires ».

Désintox
Il y a une étrangeté dans cette position des Collectifs. Cela, pour la simple et bonne raison que beaucoup de leurs membres fricotent encore ensemble avec la CMA. Que les groupes armés aient les pleins pouvoirs ne les désavantage pas en principe. D’autant que, selon la note informative du ministre de l’Administration territoriale, les autorités intérimaires seront désignées au sein d’un vivier comprenant les autorités traditionnelles, la société civile, les conseillers sortants et les agents des services déconcentrés du ressort de la Collectivité territoriale concernée. Le hic est que les membres de ces Collectifs ne devraient pas pouvoir compter sur un véritable soutien du Gouvernement pour qui beaucoup ne sont pas alliés sûrs pour être désignés. Parce que toutes les gesticulations actuelles ne visent qu’une reconduite. Dès lors, les élus des Collectivités protestataires sont livrés à la merci des mouvements armés. Et cela, personne n’y peut rien pour le moment. C’est l’ardoise salée de la paix et de la réconciliation qu’il faut accepter de gaieté de cœur, la mort dans l’âme. Contre mauvaise fortune, il faut faire bon cœur, dit-on.

Le désastre
Intox
Sadou H. DIALLO, président du PDES, lors de la conférence régionale de son parti à Sikasso, implore : « Un bâtisseur n’a pas sa place en exil ».

Désintox
Le qualificatif est du président intérimaire du PDES et n’engage que lui. Il aurait dû se rendre compte que son propos en soi n’est que la plus parfaite expression d’un total manque de logique. En effet, si un bâtisseur n’a pas sa place en exil et que son champion, ATT, qui est, à ses yeux, un bâtisseur est en exil au Sénégal, donc son champion n’est pas un bâtisseur, puisqu’il est en exil quand même. Cela relève du bon sens, à condition d’avoir des notions élémentaires en méthode déductive.
Le même Sadou DIALLO qui doit voir dans le retour d’ATT une bouée de sauvetage en raison de ses nombreuses casseroles, les unes aussi bruyantes que les autres, ses accointances douteuses avec certains milieux du narcotrafic, ne peut que jeter toutes ses forces dans cette bataille. Aussi soutient-il : « moi je respecte beaucoup le parti au pouvoir, c’est pourquoi je demande humblement au pouvoir sur place de favoriser le retour d’ATT au Mali pour que nous puissions retrouver la paix parce que le Mali entier lui doit quelque chose ». Le respect est obligatoire parce que, c’est quand même le parti au pouvoir et que le temps de son règne il faut composer avec lui. C’est la réalité de nos démocraties. Le respect est aussi obligatoire pour quelqu’un qui a des prédispositions incompressibles à se laisser inviter à tous les râteliers. Cela requiert une bonne dose d’humilité dont ne manque pas le président par intérim du PDES. Quant à la paix galvaudée sur toutes les lèvres, l’on se demande de quelle paix il parle. La paix avec les mouvements armés ? Elle est en train de devenir une réalité depuis la signature de l’Accord. ATT n’y peut rien, parce que couvrant un champ si vaste que son œillère ne peut lui permettre de voir les acteurs, les engagements des parties et les enjeux pour le futur du Mali. Lui qui a signé, en catimini, un accord, en 2006, avec un seul mouvement rebelle ignorant totalement la population qui paie pourtant le plus lourd tribut de l’insécurité.
La paix avec les narco-djihadistes ? Sadou pourrait s’y accommoder, puisque ses relations avec certains de ces criminels étaient presque idylliques de sources concordantes. Et pour dire que le Mali entier est redevable à ATT, l’on est d’abord en droit de demander ce que fait le maire de Gao de la notion de redevabilité vis-à-vis des populations de sa commune. Il est loin d’être un modèle en la matière. Ensuite, le Mali entier ne peut pas être redevable à un homme, fut-il président de la République pendant 10 ans amputés de quelques semaines par de jeunes mutins. À moins que le Mali entier ne se résume à ATT et son clan ? Ce qui est loin d’être le cas.

 

Source: info-matin

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