Voltigeur hors pair, champion olympique du contresens, le Barbu national excelle dans la vente d’illusions, usant de rhétorique d’une démagogie dévastatrice sur fond de narcissisme pathologique aux antipodes d’un mérite lilliputien. Toujours aussi excentrique et provocateur, il en rajoute à un climat déjà éruptif au risque de flirter avec le complotisme contre l’État. Entre exploitation tendancieuse de l’insécurité et anathématisation du Dialogue national inclusif, il valse et s’en donne à cœur joie.
Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive.
Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine.
Manœuvre subversive
INTOX
Dans un de ses radotages rapportés par le confrère ‘’Procès-Verbal’’, le Barbu National, aguicheur hors pair, tire les marrons du feu, en affirmant : « la situation au Mali s’aggrave avec la banalisation de la mort et la répression tous azimuts du peuple sur toute l’étendue du territoire par les forces de sécurité ».
DÉSINTOX
C’est indiscutable : ce Barbu, en décochant ses messages corrosifs sait cantonner de la convergence des fureurs, éprouve une jouissance satanique à planter les banderilles au régime, alors que le peuple qui boit sa verbomanie n’est jamais à l’abri des manipulations et des récupérations politiciennes de bas étage. Mais, scrutons ce terme banalisation choisi à des fins de manipulation évidente. C’est vrai, cette année 2019 a été l’une des plus mortelles, comme d’ailleurs chez certains de nos voisins. Le Mali ne détient pas nécessairement la palme olympique en matière de pertes en vies humaines et en matériels. Cela, le Barbu le passe subrepticement sous silence. C’est vrai, tout ce qui n’est plus rare, exceptionnel, tombe dans le registre de l’ordinaire, du banal. Mais, quand on perd une quarantaine de soldats qui se battent pour notre sécurité, des frères, des fils, des époux, des pères, le cœur de tout Malien saigne ; aucun pouvoir sur cette terre n’en jubile. Parce que l’armée est l’outil de décision politique. La manœuvre subversive des consciences des Maliens par le Barbu national jugère de prendre banalité pour désinvolture, et dans une certaine mesure incompétence. C’est une luciférienne manipulation mentale. Du respect : nous faisons la différence entre la main droite et la main gauche ; les Maliens ne sont pas des oies sauvages.
Le Barbu national invente une répression tous azimuts du peuple sur toute l’étendue du territoire qu’il attribue aux Forces armées. Que Dieu te préserve de la bastonnade des militaires ! Parce qu’il n’est pas certain qu’après leur bourrasque il restera quelque chose de cette belle tronche pour faire le seul exercice dans lequel il excelle : la pyromanie.
Par cette affabulation de répression, le Barbu national donne la preuve qu’il n’est qu’un agent de l’étranger qui voit les morts dans les puits creusés en République du Mali et exécutés sommairement par des soldats maliens. Pas étonnant son amitié avec leur bras armé qui est à l’origine de tout le bordel qu’on connaît au plan sécuritaire et qu’il dénonce avec un sourire en coin démoniaque.
Par cette accusation d’une extrême gravité contre l’Armée, le Barbu national apporte une corde à ceux qui voulaient le prendre sur la place publique. Mais, c’est ce qu’il cherche depuis l’audition d’un certain général défroqué pour réhabiliter son image ternie par tant de trahisons, d’opportunisme abject, de mercantilisme. C’est un raccourci très facile pour tout politicien réduit à la sournoiserie, à un narcissisme ¬pathologique qui enferme dans sa sphère cognitive. D’ailleurs, Michel Onfray, invité dans une émission de Yahoo TV, réagissant à l’ouverture d’une enquête contre Éric Zemmour pour « injures publiques » et « provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence », estimait : « soit on estime que ça fait partie du débat et qu’on ne combat pas un intellectuel en l’envoyant devant les tribunaux ou en prison, mais qu’on le combat avec des idées et des arguments et que c’est simplement le débat démocratique ».
Les ex-copains du Barbu lui offriront-ils le cadeau sur un plateau d’argent après deux bourdes monumentales (Paul Boro et Moussa Sinko), en l’envoyant méditer ses incartades au gnouf ?
La piperie
INTOX
Dans son élan démagogique, le Barbu national constate : « le peuple malien n’a pas courbé l’échine devant ces rudes épreuves, quoique momentanément vaincu ».
DÉSINTOX
Oui, c’est ce que tous les dignes griots ont chanté depuis des lustres jusqu’à ce que Noé entre dans l’Arche et que le Déluge s’abatte sur la terre. Le peuple malien n’a jamais courbé l’échine, mais quand il est sous les coups de boutoir des ennemis intérieurs, en plus des sangsues extérieures, même s’il sait les encaisser avec héroïsme, il ne peut qu’être momentanément vaincu. C’est Victor HUGO qui disait : ‘’on ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu’on aime. Le mal qui vient d’un ennemi ne compte pas’’. Le Mali a mal en ses enfants stipendiés qui pactisent avec le diable pour venir ensuite lui chanter des chants guerriers, question de fouetter sa fierté. Le Barbu national ne convaincra pas du contraire parce qu’il bat des estrades pour endormir les oreilles non averties par des propos incendiaires anticolonialistes, sans jamais prononcer le divorce avec ses congénères qu’il présente comme le diable, sauf quand ceux-ci lui refusent le visa Schengen et le privent de son beefsteak. On a tout compris.
Les fariboles
INTOX
Plus que jamais requinqué dans son délire oratoire, le Barbu national enfonce le clou : « malgré tant d’atrocités, de répression et de mépris de l’Etat à son égard, le peuple malien a répondu massivement à l’appel des chefs religieux le 10 février 2019 et le 5 avril 2019 ».
DÉSINTOX
Sinistres fariboles ! Ces leaders religieux avaient un agenda qui n’était pas celui des manifestants. Sauf leur respect, en plongeant aussi bruyamment dans le marigot politique, ces religieux renoncent ‘’de leur plein gré’’, comme le disent souvent les juristes, à toute immunité religieuse. Par la même occasion, désormais, ils sont observés à la loupe, leurs déclarations décortiquées, leurs actions mises sur le gril. Les massacres du Centre, l’insécurité généralisée, le niveau de vie des populations, que peut-il y avoir de mieux pour embarquer une foule désespérée et souvent trahie dans une aventure personnelle ? Chasser SBM du pouvoir arrangeait d’autres gens pour d’autres raisons, pas les manifestants à qui on n’a jamais apporté des centaines de millions dans des valises. Mais, les épreuves rédhibitoires pour l’État ont été transformées en fonds de commerce politique. Les manifestants du 10 février et du 5 avril n’étaient pas que des fidèles croyants répondant à l’appel de leurs bien-aimés maîtres. Cette foule éclectique était truffée de trouillards politiques qui ont rangé leur dessein de sédition à la première alerte de déploiement des unités forces spéciales. Elle était composée des mécontents de tous les bords, dont les anciens dignitaires kleptomanes, fourbes de l’ère Ladji Bouarama. Le 10 février et le 5 avril, certains Maliens, faut-il dire, parce qu’aucun groupe de mécontents ne saurait représenter le peuple malien, ont répondu massivement à l’appel de leur instinct de survie. C’est cela la vérité expurgée de toute velléité de récupération politicienne. Instrumentaliser les souffrances de ses compatriotes, c’est l’alternative offerte par ceux qui entendent s’imposer comme alternative. Nous ne sommes pas plus avancés. Le peuple malien doit choisir entre le préférable et le détestable. Mais, aucun des deux n’est bon. Ils ont au moins cela de commun.
Et puis l’on doit se demander cette soudaine sympathie du Barbu national pour les religieux ; parce qu’à ce qu’on sache, le religieux et le Satan ne forment pas le couple idéal.
Le talon d’Achille malien
INTOX
Selon le Barbu national : « le Président Ibrahim Boubacar KEÏTA a lâché du lest en faisant démissionner le Premier ministre Soumeylou Boubeye MAIGA ; les leaders religieux et certains regroupements de partis et d’associations ont alors mordu à l’hameçon du dialogue national dit inclusif. Ces leaders ont replongé le peuple malien dans la confusion ».
DÉSINTOX
Pour quelqu’un qui envoie l’Armée se livrer à une répression tous azimuts, dont le régime est affublé d’autisme ; il faut tout de même saluer un certain penchant démocratique, d’ouverture et d’écoute. C’était plus facile de réprimer les marcheurs de Bamako que de disperser ses forces sur toute l’étendue du territoire national.
Pour autant, le machin de Dialogue National Inclusif ne s’annonce pas comme une sinécure. Pour Aboubacar Sidick FOMBA, son échec est la confirmation qu’IBK demeure l’obstacle à la paix au Mali.
L’absence du chef de file de l’opposition, de 3 anciens Premiers Soumana SAKO, Modibo SIDIBE et Cheick Modibo DIARRA, du Parti SADI du Dr Oumar Mariko, du parti UPM du Dr Baila Niang, de l’ADEPM, du CRAJ FASO GNETA de Mahamane MARIKO, du parti FAD de Nouhoum SARR, de la Ligue démocratique de Moussa Sinko COULIBALY, du parti MONADE Faso Gneta, du CNID de Mountaga TALL, du MPR de Choguel Kokala MAIGA, du MODEC de Konimba SIDIBE, de l’association ADEMA et CNID association confirme l’échec cuisant du dialogue national inclusif.
Après 6 Premiers ministres en 6 ans, 6 ministres de la Défense en 6 ans, 6 ministres de la Justice en 6 ans, le constat est amer, mais IBK n’a ni programme ni vision et surtout n’a ni la compétence, ni la capacité de gérer le Mali.
N’ayant aujourd’hui ni la confiance de la communauté internationale ni la confiance du peuple malien encore moins des groupes armés signataires de l’Accord d’Alger, IBK doit tirer toutes les leçons pour rendre sa démission par amour pour le Mali.
Avant IBK, Kidal avait un seul statut celui du MALI ; mais aujourd’hui avec IBK non seulement Kidal n’est pas dans le giron malien, mais le Centre demeure notre bête noire.
Avec IBK la corruption et l’impunité sont devenues un mode de gouvernance.
L’incapacité du régime d’IBK est en train d’enfoncer le clou et le Mali court un véritable risque d’inexistence.
1230 milliards pour la Loi d’orientation et de programmation militaire dont les traces sont dans le noir.
Les fonds alloués aux FAMa par L’UE ont également disparu par manque de traçabilité.
À la place d’une école de formation citoyenne, les enfants ont reçu l’éducation sexuelle complète contraire à nos us et coutumes.
Pour montrer l’opacité dans la gestion des ressources de l’État, le Premier ministre est aussi nommé ministre chargé des finances.
En lieu et place d’une transition démocratique, il préfère un accord politique de gouvernance qui n’est qu’une arnaque politique pour permettre l’adhésion de certains partis politiques de l’opposition à la majorité présidentielle dont le seul et unique but est de décrédibiliser les opposants et les hommes politiques.
En conclusion puisqu’aucun sacrifice n’est de trop pour la construction du MALI, nous demandons au Président de la République de rendre sa démission, de dissoudre l’AN et permettre au Mali de choisir un nouvel interlocuteur.
Pour Fahad Ag Almahmoud la crise est arrivée à un point où il faut commencer à réfléchir sur l’envoi au front des enfants de : Chefs politiques et militaires, des familles fondatrices, des responsables religieux, des chefs de villages et quartiers, brefs toutes cette galaxie de Grandes Familles et Chefferies que nous aimons tant venter. Le Pays est Vraiment en Danger.
Tahirou BAH salue la liberté d’esprit de Fahad et soutient : ‘’la prétendue lutte contre la corruption ne frappe jusqu’ici que des seconds couteaux. Personne n’est dupe, les vrais coupables vaquent à leurs occupations comme si de rien n’était. Le voleur de Markala s’appelle Binadjan !
Nous avons compris la chanson, le verbe voler se conjuguait à toutes les personnes, mais avec la pression des bailleurs quelques mesurettes sont prises pour redorer le blason. Soyons sérieux !
Tant que Binadjan et ses complices ne sont pas inquiétés, tout va très bien. Il y a des dossiers plus lourds que ceux de ces petits messieurs que l’on cherche à faire passer pour des boucs émissaires !
Nous saluons bien sur petites mesures, mais quand l’heure viendra, il faut que les vrais corrompus répondent de leurs actes’’.