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INTERVIEW (PRESQUE) IMAGINAIRE-IBK : « Iyad Ag Ghali sera, à son tour, neutralisé ; même s’il se déplace à dos de chèvre dans le Sahara ! »

Le Chef de l’Etat est, toujours, en France pour, dit-on, soigner un gros rhume que lui aurait fourgué Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition.
Pour savoir de quoi retourne cette « sombre affaire », nous avons recours, comme la semaine dernière, au téléphone. Dans une villa, au bord de la mer où il se repose, IBK a bien voulu se prêter à nos questions. Interviou imaginaire. Ou presque.

Mr le président, les médias annoncent que vous vous êtes rendu, dare-dare à Paris pour être opéré… Est-ce vrai ?

N’importe quoi ! Je ne suis pas venu à Paris pour me faire opérer pour quoi que ce soi ; mais pour soigner un rhume que le chef de file de l’opposition m’a fourgué.

 

Pourquoi vous a-t-il fourgué ce rhume ?

Vous pouvez l’imaginer, aisément. Je vais, à partir de janvier prochain, former un gouvernement d’union nationale, dont l’objectif est de m’accompagner dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles en cours.
Comme le chef de file de l’opposition a peur de se retrouver seul, après l’enrôlement de ses compagnons d’infortune dans le prochain gouvernement, il a décidé d’agir en me fourguant ce rhume, appelé aussi le « rhume de Niafunké ».

Comment a-t-il fait pour vous l’envoyer ?

N’oubliez pas que c’est un ingénieur informaticien. Il serait capable de vous envoyer votre petit-déjeuner par SMS, Viber ou WhatsApp …

Mr le président, avez-vous besoin de venir à Paris pour soigner un simple rhume ?

C’est mon médecin parisien, qui a insisté pour que je l’y rejoigne. Parce que j’ai tout essayé pour me débarrasser de cette sale maladie. Rien ! Ma belle-famille de Bourem m’a même envoyé du beurre de karité pour que je m’en bourre les narines, chaque nuit. Peine perdue. Le « rhume de Niafunké » persiste et signe.
Mais aujourd’hui, tout va bien. Je suis en pleine forme. Et rassurez nos concitoyens pour moi : au moment où je vous parle au bigophone, je suis en train de déguster du caviar en admirant les vagues de l’Océan.

Quel Océan, atlantique, pacifique ou indien ?

Te fatigue pas, Le Mollah, je ne te le dirai pas ! Tu veux que Soumaïla Cissé m’envoie encore une autre maladie, plus grave que le rhume ?

A quand votre retour à Bamako ?

Ce ne sera ni pour demain, ni pour après-demain !

Ah bon, pourquoi ?

Parce que de Paris, je me rendrai à Nouakchott où je dois participer à la conférence des donateurs du G5 Sahel, prévue pour le 05 décembre prochain.

Et après ?

Je rentrerai à Bamako pour me consacrer, comme je l’ai toujours fait, à mon pays.

Mr le président, les Maliens sont sceptiques quant à la mort d’Amadou Koufa, chef de la Katiba-Macina. Que leur dites-vous ?

Le terroriste Amadou Koufa est bel et bien mort !

Quelle preuve avez-vous de sa mort ?

Il serait, déjà, en train de subir un interrogatoire musclé dans le sous-sol de l’enfer.

Un interrogatoire ?

Eh oui ! Après les crimes odieux qu’il a commis, il doit être entendu, sur procès verbal, avant d’être condamné à la lapidation.

Qu’est-ce qu’il a dit à ceux qui mèneraient cet interrogatoire ?

Il a, d’abord, confessé ses crimes, avant d’annoncer que sa troisième épouse vient d’accoucher d’un petit garçon qu’il souhaiterait me confier…

Donc, vous vous connaissiez ?

Pas du tout ! Selon ce procès verbal, dont je viens de recevoir les premières pages, Koufa me considère comme le seul « Kankélintigui » (homme de parole » de la classe politique malienne. Le seul, qui pourrait éviter à son fils de verser dans le terrorisme.

D’où tenez-vous ces informations ?

D’Allah Soubhana watallah !

Comment communiquez-vous avec lui ?

Ça, je ne vous le dirai pas !

Qu’allez-vous faire de l’enfant de Koufa ?

Je réfléchis à la question.

Mr le président, à quand le tour d’Iyad Ag Ghali, mentor d’Amadou Koufa ?

Je te réponds, exactement, comme la semaine dernière : tôt ou tard, j’aurai sa peau ! Inchallah !

Allah Soubhana Watallah ne vous a pas dit, ni quand, ni où ?

Pas encore ! mais cela ne saurait tarder. Tôt ou tard, il commettra l’erreur qui lui sera fatale.

Est-ce vrai qu’il est sous la protection des services secrets algériens ?

Ce sont des loufoques de journalistes, incapables de trouver une explication plausible au fait que personne n’a réussi, jusque-là, à le neutraliser. Mais croyez-moi : si son lieutenant, Amadou Koufa, a été mis hors d’état de nuire, Iyad le sera. Même s’il se déplace à dos de chèvre dans le Sahara.

Propos recueillis par Le Mollah Omar

Source: Canard Déchaîné

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