« bataki.makdas.org », est actuellement accessible dans 8 de nos langues

Un site ou site web (de l’anglais website, qui se traduit littéralement en français par site de la toile) est un ensemble de pages web hyperliées entre elles et accessible à une adresse web. On dit aussi site internet par métonymie, le World Wide Web reposant sur l’Internet. En juillet 2013, le web comptait plus de 698 millions de sites, dont plus de 175 millions considérés comme actifs.

Le World Wide Web (www) a été créé en 1990 par l’ingénieur du CERN Tim Berners-Lee. Le 30 avril 1993, le CERN annonce que le « World Wide Web » sera libre d’utilisation pour tout le monde. La toute première adresse internet du premier serveur web était « nxoc01.cern.ch », fonctionnant sur un ordinateur du CERN de marque NeXT. Une version ultérieure de cette toute première page html est consultable sur le site du W3C.

Depuis l’arrivée de l’Internet dans notre pays en 1997, la toile mondiale ne cesse d’influencer jour après jour notre existence. Grâce à cette révolution de la toile mondiale, notre pays dispose de nos jours de plus d’une centaine de site web détenu par les services publics, privés et des particuliers.

Parmi ces sites figure « bataki.makdas.org », un site web opérationnel depuis juillet 2011 qui fait la promotion de nos langues nationales. Le site qui est à sa 3ème version a été conçu et développé par le groupe MAKDAS (Mali Kanko Ni Danbe Se), dirigé par Mamadou Doucouré. Il y a plusieurs années notre groupe fait des logiciels pour nos langues nationales.

« Un jour, après des séances d’autoformation en création de site web, j’ai proposé la mise en place d’un site pour permettre aux gens de s’échanger des messages dans nos langues nationales.

Quand on sait que nos langues ne sont pas prises en charge par les sites de messagerie. C’était aussi une manière de mettre en pratique tout ce que j’avais appris », a expliqué notre interlocuteur.

De nos jours les NTIC, dont l’internet, constate Mamadou Doucouré, sont devenues incontournables pour le développement d’un pays, or plus 80% de nos populations ne comprennent pas les langues qui sont utilisées dans l’informatique.

Pour lui, le site est aussi une manière de réduire la fracture numérique, tout en permettant à ses usagers d’échanger dans nos langues nationales à travers le système de messagerie.

Actuellement, le site est accessible dans 8 langues nationales: le bambara, le bomu, le dogon, le sheynara, le soninke, le sonrhaï, le peulh, et le Tamasheq en  plus du wolof.

Selon Mamadou Doucouré, Makdas est un groupe qui s’ac­tive résolument à promouvoir une culture scientifique sur la base de l’identité linguistique au profit de l’ensemble des populations, notamment par le développement des logiciels, la vulgarisation scientifique, la création et l’édition d’oeuvres littéraires, l’étude des langues et l’alphabétisation.  C’est ainsi que la société a développé des logiciels multi langues interfaces dans cinq langues maliennes : le bamanakan, le soninké, le fulfuldé, le songhoy, et le dogoso. Ces logiciels de l’avis de notre interlocuteur, permettent de traiter, d’ impri­mer, d’ éditer et d’illustrer des documents divers en langues nationales, en français et en anglais.

S. TANGARA

Réseaux sociaux : COMMUNIQUEZ AVEC L’APPLICATION INSTRAGRAM

Elle permet de partager ses photographies et ses vidéos avec son réseau d’amis, de noter et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs

Les technologies de l’information et de la communication notamment les réseaux sociaux de Internet sont de nos jours, un formidable vecteur pour toucher un grand nombre de public. Ces réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et autres permettent, en effet, à ses usagers d’échanger instantanément des informations, des idées, des photos ou d’accéder à toutes sortes de savoir. Instagram est une application et un service de partage de photos et de vidéos disponibles sur plates-formes mobiles de type iOS, Android et Windows Phone, figure parmi ces nouveaux médias. L’application a été créée par Kevin Systrom de San Francisco et le brésilien Michel Mike Krieger.

Lacné en octobre 2010, Instagram permet de partager ses photographies et ses vidéos avec son réseau d’amis, de noter et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs. Le service a rapidement gagné en popularité, avec plus de 100 millions d’utilisateurs actifs en avril 2012. Et Apple l’a ainsi désignée comme « Application de l’année » en 2011. Au Mali, Instagram est encore peu connu par les internautes, mais certains usagers du Web connaissent bien l’application et l’ont intégré. C’est le cas du président de l’association des Blogueurs du Mali, Ange Gabriel Sangaré. Ce blagueur très actif sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter a, découvert Instagram il y a 3 ans à travers ses amis qui postaient leurs photos à travers l’application synchronisée sur Facebook. Instagram a lancé sa première application pour iPhone en 2010 et compte à présent plus de 30 millions d’abonnés et son service est gratuit dans le monde. Les rangs des amateurs pour le partage de photographies numériques grossissent très vite. Ils étaient 1 million au début de l’an dernier et environ 15 millions fin 2011.

Le 9 avril 2012, Facebook a annoncé l’acquisition d’Instagram pour environ un milliard de dollars américains dont une partie sous forme d’actions, en précisant vouloir garder l’indépendance du service. Ce montant fait craindre à certains l’éclatement d’une bulle spéculative internet.

L’acquisition d’Instagram par Facebook a entrainé un changement des conditions générales d’utilisation de l’application, permettant au producteur de l’application d’exploiter commercialement les photographies des utilisateurs et de permettre le croisement des données sur les utilisateurs entre les deux sociétés.

Après la présentation des nouvelles conditions d’utilisation le 17 décembre 2012, un grand nombre d’utilisateurs ont protesté, certains supprimant leur compte.

Les responsables d’Insta-gram ont alors fait savoir que leur décision avait été mal comprise et l’ont annulée. Selon eux, la marque voulait mettre en place des « solutions publicitaires innovantes et adaptées à Instagram ».

Malgré ce revirement, Instagram aurait perdu 4 millions d’utilisateurs entre le 19  et le 26 décembre 2012, chiffres niés par Facebook, d’autres services ayant connu la même baisse sur la période de fin d’année. Selon une étude parue en décembre 2013, par SumAll, Instagram serait le meilleur réseau social pour générer des ventes.

S. T.