L’Institut national de recherche en santé publique (INRSP) a tenu, hier dans ses locaux, la 46ème session ordinaire de son conseil d’administration. L’ouverture de la session était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Mama Coumaré, en présence du directeur général de l’Institut, Pr Mamadou Sounkalo Traoré et des administrateurs.
L’ordre du jour portait sur l’adoption du projet de procès-verbal et l’état d’exécution des recommandations de la 45è session ordinaire du conseil d’administration et les rapports d’activités et financier à la date du 30 juin dernier. Le secrétaire général du département en charge de la Santé a, tout d’abord, rappelé que ce conseil d’administration, institué par le décret N° 06-301/PRM du 21 juillet 2006, est une rencontre statuaire permettant d’évaluer de façon chiffrée et qualitative les activités programmées.
«La présente session, au titre de l’année budgétaire 2018, nous offre l’occasion de nous prononcer objectivement sur le bilan des réalisations à mi-parcours, d’identifier les insuffisances et de proposer des solutions de correction», a expliqué Mama Coumaré.
La session a été surtout l’occasion pour les administrateurs de planifier les activités à mener pour le prochain semestre de l’exercice en cours. Ce qui facilitera la bonne marche de la structure, a affirmé le secrétaire général. En outre, le représentant du ministre a noté qu’au cours du premier semestre de l’année 2018, l’INRSP a joué un rôle de premier plan dans la coordination de plusieurs activités de son département.
Il s’agit, entre autres, de l’élaboration du plan d’action national pour la surveillance et la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, l’élaboration de la politique institutionnelle de biosécurité et de bio sûreté de l’INRSP et l’organisation du lancement officiel de la Plateforme nationale « Une seule santé » par le Premier ministre. Par ailleurs, le secrétaire général du département de la Santé et de l’Hygiène publique a révélé que sur le plan budgétaire, l’institut a enregistré à la date du 30 juin 2018, un taux de réalisation des recettes de 52% pour un taux d’exécution de 73%. S’exprimant sur le plan de la recherche, il a notamment cité 11 projets de recherche, la publication de 8 articles scientifiques et de 11 communications orales ou affiches et la participation à des rencontres internationales. Enfin, Mama Coumaré a saisi l’occasion pour féliciter la direction et tout le personnel de l’INRSP pour les résultats obtenus.
Pour sa part, le directeur général de l’INRSP a mis l’accent sur les défis de son établissement de recherche. Il a, entre autres, évoqué la timidité du processus d’accréditation des laboratoires, l’état de délabrement avancé des centres ruraux de Bandiagara, Sélingué et Kolokani, sans compter l’insuffisance de financement des projets de recherche et la lenteur du processus de réaménagement et d’équipement du laboratoire national de référence de la tuberculose.
« Mais la plus grande priorité de l’INRSP reste le développement de nos capacités, en termes de ressources humaines pour constituer des équipes de recherche compétitives et le développement de partenariat Nord-Sud mais aussi Sud-Sud « , a conclu Pr Mamadou Sounkalo Traoré.
Mariam F. DIABATE
L’Essor
