Sur l’axe Goundam-Diré, neuf (09) jeunes ont malheureusement perdu la vie. Alors qu’ils se rendaient à Tombouctou dans le cadre des épreuves sportives du recrutement des Forces armées, ces abus graves imputables aux groupes terroristes ont été commis. Dans son communiqué du 21 mai dernier, la Commission nationale des Droits de l’homme énonce s’incliner devant la mémoire des disparu(e)s. Sur le fondement de la Constitution du 22 juillet 2023, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et les Conventions de Genève relatives au Droit international humanitaire, la CNDH annonce, sans ambages, condamner avec « la dernière rigueur cette attaque barbare et ignoble ». L’institution nationale rappelle à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations civiles et leurs biens. Elle recommande au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures de défense et de sécurité, notamment sur les axes routiers. En tant que président et premier responsable de L’institution, Aguibou Bouaré et son staff rapportent inviter, de ce fait, les autorités « à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus graves » aux droits humains et au droit international humanitaire. Ils maintiennent, par la même occasion, réitérer leur soutien aux forces de défense et de sécurité du Mali dans leur lutte acharnée contre les forces terroristes ce, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire. Quant aux populations, ces fervents défenseurs des droits de l’homme rajoutent inviter à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS