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Insécurité : Le Gouvernement déterminé à combattre le terrorisme

Le week-end dernier n’a pas été de tout repos à Bamako. Les fortes détonations qui, ont secoué par moments les cieux de la rue princesse à l’Hippodrome, sont à l’origine de cette veillée, la mort dans l’âme. Le bilan est lourd, il fait état de 5 morts dont un Français et un Belge. C’est avec la dernière rigueur que le gouvernent malien  condamne ce lâche assassinat  et  promet  l’ouverture d’une enquête pour traquer  les terroristes jusque dans leurs derniers retranchements.

Dans la nuit du vendredi à samedi, l’hôtel « La terrasse » situé dans la Rue Princesse à Bamako a été le théâtre d’un attentat. A minuit passé, la joie a cédé le pas à la panique dans le quartier Hippodrome  en commune II du district, lorsque de fortes détonations percèrent les cieux de cette rue passante jusqu’à l’aube. Le  public noctambule de Bamako a vite fait  les frais .Très rapidement, la police a fait le tour des bars et autres coins de plaisirs pour tenter de retrouver les terroristes. Certaines personnes ont même été soumises  par  les hommes de sécurité à des  fouilles corporelles au niveau des artères stratégiques de la capitale dans l’espoir de prendre les malfrats dans la souricière

Selon les informations officielles, le bilan est de 5 morts dont un Français et un Belge. Cet attentat a été revendiqué par  le groupe terroriste Al- Mourabitoune de l’Algérien Moktar Belmokhtar. Le groupe Al-Mourabitoune  dit vouloir venger son « prophète de l’Occident mécréant qui l’a insulté et moqué », en allusion aux caricatures de l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, et la mort d’un de ses chefs, Ahmed el-Tilemsi, tué par l’armée française en décembre dans le nord du pays.

Le lendemain samedi, c’est le commissariat de la ville de Gao qui a fait l’objet d’un deuxième attentat à la bombe. Les deux terroristes ont été lynchés par les populations qui ont pu mettre le grappin sur eux après leur forfait. Pas plus tard qu’hier dimanche, le camp de la MINUSMA à Kidal est à son tour bombardé par des tirs de roquettes. Le bilan  provisoire  était de  3 morts et plusieurs blessés.

Face à tous ces actes criminels, le Gouvernement ne s’est pas fait prier pour agir. En effet, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita accompagné d’une forte délégation s’est rendu dès le lendemain à l’Hippodrome, lieu de la tragédie. Ici les dégâts bien visibles sous le regard fortement attristé du Président. Traces de sang, grenade non explosée gisant à même le sol, etc.

En outre, le Gouvernement à travers un communiqué de son  Porte  parole,  le Ministre Choguel MAIGA,  a condamné fermement cet acte ignoble, présenté ses condoléances attristées aux familles de toutes les victimes ainsi qu’aux pays dont les citoyens en mission au service du Mali viennent d’y laisser la vie.

Aussi, a-t-il  souhaité un prompt rétablissement aux blessés savant de marteler que le  Gouvernement ouvrira une  enquête sur ces crimes odieux.

Face à  cette situation, le Gouvernement du Mali a réaffirmé son  attachement  à la recherche de la paix et ne se laissera pas intimider par ceux qui n’ont d’autres desseins que de faire éloigner les perspectives de la paix et de la concorde entre les Maliens. Le gouvernement  en appelle à la solidarité nationale, à la vigilance de tous et de chacun pour conjurer la violence sous toutes ses formes, parce que contraires à nos valeurs socioculturelles.

B . COULIBALY

Source: Le Débat
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