Selon des sources militaires, c’est une mission d’escorte administrative des forces armées maliennes qui est tombée dans une embuscade le lundi 6 janvier 2020 à Alatona, dans le cercle de Niono région de Ségou. Le passage du véhicule sur une mine a été suivi de tirs d’armes automatiques. Le bilan fait état de 5 morts, des blessés et quatre véhicules détruits.
Dans la même journée du lundi, des hommes armés non identifiés s’en sont pris au village de Pongonon, dans la commune de Koro. L’attaque a fait un mort et un blessé. De sources locales, les famas informés de l’attaque ont poursuivi les assaillants. C’était la panique au village comme le témoignent certains habitants.
Deux jours avant, toujours dans le cercle de Koro, l’explosion d’une mine au passage d’une charrette transportant des forains a fait au moins 4 morts, dont deux femmes et 2 enfants, dans la commune de Yoro. Dans cette commune, les populations se plaignent de l’absence de l’armée dans la zone. Elles justifient la recrudescence des attaques par cette absence. Les autorités de la localité jointes par nos confrères de studio soutiennent que ces attaques ont provoqué le déplacement des populations vers la frontière Burkinabé. Elles ajoutent que cette voie est fréquemment piégée par des mines.
Cette insécurité se vit dans le centre au même ou les soldats de l’ONU sont réprimés par les populations. À Bandjagara la semaine dernière les habitants ont manifesté pour demander le départ de la Minusma du cercle.
A. Haidara