Le mois de ramadan tape à la porte. Les prix des denrées alimentaires de première nécessité vont surement prendre de l’ascenseur. En plus de cette crise sanitaire, de la maladie à Covid-19, les commerçants grossistes s’inquiètent…
“Je ne pense pas si le gouvernement et les importateurs se consultent afin de convenir et fixer le prix des denrées alimentaires. C’est ce qui fait que les baisses de prix communiqués par l’Etat ne sont pas appliquées sur le marché. Le sucre, lait, riz, qui sont les besoins prioritaires durant ce mois de ramadan, la population en subit les conséquences avec la variation des prix. Avant cette pandémie, le sucre était à 20500 F CFA le sac, nous le vendons à 21000 F CFA par sac, mais actuellement nous payons un sac à 22500 F CFA, pour le revendre à 23000 F CFA. Chaque année à l’approche du ramadan, les prix des denrées alimentaires augmentent, et cette année ce sera le même cas. Avec la maladie à Covid-19, les frontières fermées, tout le monde est inquiet.
Il faut que le gouvernement s’implique pour que la population ait les denrées alimentaires à des prix abordables. Il doit subventionner certaines marchandises. Et surtout communiquer avec les importateurs. Sinon avec cette situation, le couvre-feu, la restriction de mouvements, la fermeture de beaucoup d’activités génératrices de revenus, si les prix augmentent en cette période, ça risque d’être grave. Les gens n’ont pas d’argent. Il faut que les autorités politiques fassent quelque chose et le plus vite possible“, a dit Modibo Diarisso commerçant grossiste aux Halles de Bamako.
Considéré comme un mois saint et d’entre-aide par excellence, l’un des 5 piliers de l’islam devient de plus en plus un mois d’inquiétude par bon nombre de personnes.
Ahmed Sagara (Stagiaire)
Mali Tribune