La crue du fleuve Niger et les fortes pluies ont causé de graves inondations à travers le pays entre septembre et décembre 2024. Depuis, les sinistrés du Nord hésitent à retourner chez eux, tandis que ceux du Centre ont déjà entamé la reconstruction de leur maison. À Mopti, les autorités locales assurent que des mesures sont prévues pour limiter les dégâts cette année.
Au nord du pays, le retour de certains sinistrés des inondations de 2024 à leur résidence habituelle n’est pas à l’ordre du jour. À Diré et à Gao, certains parmi eux déplorent le manque de conditions pour y retourner. Pendant ce temps, à Mopti, d’autres sont à pied d’œuvre pour la reconstruction de leurs anciens domiciles avant l’arrivée de la saison hivernale.
« Depuis que nos maisons sont tombées lors des inondations, c’est sur les dunes de sable que nous vivons et sous des tentes. Nous demandons de l’aide pour pouvoir retourner dans nos résidences », affirme un sinistré. « Moi, je compte défaire ma case pour aller m’installer à côté de mon frère qui est dans un endroit mieux sécurisé que le nôtre », préconise un autre. « Je suis en train de reconstruire ma maison avec du ciment pour pouvoir bien passer la saison hivernale », dit le troisième intervenant.
Les autorités à pied d’œuvre pour prévenir d’éventuelles inondations
En outre, le maire de la commune urbaine de Mopti, Issa Kansaye rassure que des dispositions sont en cours dans la ville. Cela afin de minimiser les dégâts d’une éventuelle inondation.
« Les travaux de curage des caniveaux pour prévenir les inondations et autres sont en cours », d’après le maire. « Nous allons solliciter la direction régionale des routes et aussi de l’assainissement. Nous prenons toutes les dispositions pour éviter les inondations », a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que près de 100 décès, 150 blessés et plusieurs milliers d’hectares de champs ont été emportés par les eaux un peu partout à travers le Mali lors des inondations de 2024, selon le comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes.
