Les participants à l’atelier de restitution de l’étude avant sommaire de l’autoroute Bouaké-Ferkéssedougou-frontière du Mali et du Burkina Faso.
L’atelier de restitution de l’étude avant sommaire de l’autoroute Bouaké-Ferkéssedougou-frontière du Mali et du Burkina Faso a eu lieu ce mercredi 30 janvier 2019, à Abidjan-Plateau.
La Côte d’Ivoire a élaboré un schéma directeur autoroutier qui a déjà commencé depuis les années 1980 avec la première section de l’autoroute du nord qui est arrivée à Yamoussoukro et qui sera bientôt à Bouaké. Toujours dans cette dynamique et tenant compte du traité d’amitié entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, des accords ont été signés pour développer cette autoroute jusqu’au Burkina Faso et au Mali. L’atelier de restitution de l’étude avant sommaire de l’autoroute Bouaké-Ferkéssedougou-frontière du Mali et du Burkina Faso a eu lieu ce mercredi 30 janvier 2019, à Abidjan-Plateau. L’objectif de cette rencontre a été de déterminer le tracé de ladite autoroute.
« Aujourd’hui, nous sommes en train de restituer les études préliminaires afin de choisir les tracés optimum qui vont permettre de partir de Bouaké jusqu’à la frontière du Mali et la frontière du Burkina Faso. Le bureau d’études a fait plusieurs variantes qui seront exposées et discutées par les techniciens et un rapport sera produit à l’attention des autorités », a affirmé le Directeur général adjoint (Dga) de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Yapo Calice. Il a indiqué que lorsque le tracé définitif de ladite autoroute sera déterminé, une étude d’avant-projet détaillé qui va durer huit mois sera réalisée. « C’est alors qu’on pourra élaborer un dossier d’appel d’offres et un dossier de recherche de financements. Une fois le financement bouclé, nous allons commencer à exécuter les travaux », a informé le Dga de l’Ageroute.
Aboubacar Sidiki Touré, Chef de division Infrastructures de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a souligné que ce projet rentre dans la droite ligne du Programme économique régional (Per) de l’Union. Il a confié que l’Uemoa a décidé d’accompagner les États pour la mise en œuvre de ce projet. « L’Uemoa participe au financement et à la réalisation des études techniques. C’est dans ce cadre que nous sommes à cet atelier pour la validation du rapport de l’étude du tronçon Bouaké-Ferkessédougou (Côte d’Ivoire).
La Commission de l’Uemoa finance les études. Sur l’ensemble des trois États (Burkina, Côte d’Ivoire et Mali), nous sommes à, à peu près à 10 milliards de Fcfa d’investissement pour les études techniques des différents tronçons », a mentionné Aboubacar Sidiki Touré. Ouvrant les travaux de l’atelier, Coulibaly Bê, Conseiller technique chargé des routes bitumées et grands projets, représentant le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier a affirmé que l’autoroute Bouaké-Ferkéssedougou-frontière du Mali et du Burkina Faso est une infrastructure extrêmement importante aussi bien pour la Côte d’Ivoire que pour le Burkina Faso et le Mali.
L’autoroute Bouaké-Ferkéssedougou-frontière du Mali et du Burkina Faso aura trois sections. La première section part de Bouaké à Ferké, avec 250 km ; la deuxième section, de Ferké au Burkina Faso, 80 km et la troisième section de Ferké au Mali, 100 km, soit environ 430 km au total. L’étude d’avant-projet va déterminer les postes de péage sur ladite autoroute.
Irène BATH
Source: linfodrome