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Infrastructures collectives : Ces biens publics à prendre soin

Les infrastructures collectives (routes, ponts, écoles,  éclairage public) sont des biens publics que nous utilisons généralement, sans payer forcement une contrepartie de leur usage. En réalité, ce sont là des biens communs que l’Etat offre aux citoyens grâce aux taxes et impôts des contribuables et l’appui des partenaires techniques et financiers. Le constat est que ces infrastructures collectives souffrent, outre le manque d’entretien de la part de l’Etat, du comportement peu courtois de certains usagers.

En s’appuyant sur ses propres ressources, ou des dons, l’Etat s’endette même souvent pour mettre à la disposition des populations des infrastructures indispensables pour l’épanouissement socio-économique des populations.

Cependant, malgré ces efforts, de nos jours, bon nombre d’infrastructures publiques périssent sous le poids de l’intolérance de certains usagers, particulièrement les conducteurs des poids lourds qui ne respectent pas la pèse à l’essieu, ou encore les fonctionnaires qui ne se montrent pas cléments vis-à-vis de l’usage de l’électricité ou de la climatisation au service.

Il faut le dire clairement, les biens publics appartiennent à tous, et ils sont le fruit des efforts conjugués des populations qui paient leurs impôts et taxes, et bien évidemment de l’Etat et de ses partenaires. D’où la devoir citoyen et patriotique de prendre soin de ces biens qui dans notre pays, n’atteignent pas leur durée de vie à cause de l’influence nocive des populations.

« Chacun fait ce qu’il veut des biens de l’Etat sans précaution. Je pense que c’est de la responsabilité de tous de se rendre civiliser vis-à-vis de ces biens qui nous servent tous au quotidien, soit directement ou indirectement. Il faut donc se comporter en bon père de famille », a fait savoir Abdramane Sanogo, enseignant de lycée.

Toutefois, si ces biens peuvent avoir une longue vie, grâce aux soins que les populations peuvent leur apporter, leur longévité dépend aussi quelque part de la qualité et du suivi, qui doivent être garantis par l’Etat : « il faut sévir toutes les atteintes aux biens publics. Le plus minime abus doit se payer cher », suggère l’enseignant du lycée.

Ce qui veut donc dire que, pour le bien public, la responsabilité et le devoir des populations et de l’Etat sont engagés. Tout comme nos routes, l’éclairage public et nos écoles publiques, l’armée est aussi un bien public qui mérite attention et soin en cette période de guerre que traverse le pays.

Ousmane Tangara

Source: Bamako News

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