De nos jours, les enjeux politiques sont tels que les responsables les plus impavides en ont les nerfs à fleur de pot. C’est le cas de ce chef d’institution visiblement las de tenter sans succès de s’épargner les projecteurs de la presse. Il s’en est pris de colère tel qu’il n’a qpu s’empêcher de vociférer et de tempêter publiquement sur son pauvre chargé de la communication. En pleine réunion de cabinet, il a signifié à ce dernier qu’il est plus disposé à affronter les ennuis médiatiques qu’à dépenser de l’argent pour se mettre à l’abri des vaines critiques de la presse. «Je n’ai pas d’argent à distribuer à leur ; ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent de ma personne», a-t-il lancé publiquement, là où il lui était loisible d’en discuter discrètement avec son serviteur. Dans tous les cas, il est de notoriété publique, selon tous les spécialistes des relations publiques, que le premier pouvoir est financier. Ironie du sort, selon les mêmes spécialistes, le deuxième pouvoir n’est pas institutionnel mais médiatique.

Professeur Ebola

Il s’agit d’une notoriété du monde de la santé qui s’est fait du très mauvais sang, depuis qu’il a accédé à l’Hémicycle, par des propos agressifs à la limite du chauvinisme. Pr. Kalilou Ouattara, c’est de lui qu’il s’agit, s’est en effet illustré comme une vraie incarnation de l’irrédentisme sudiste avec ses tendances sécessionnistes hors du commun. Conséquence : l‘intéressé, en dépit de ses incontestables compétences, est fui comme la peste. Son parti, le RPM, lui a naturellement octroyé la présidence de la Commission de la Santé, une commission jadis si convoitée que tous ont choisi de déserter comme telle une zone d’Ebola. Sur les 147 députés de l’hémicycle, seuls quatre ont opté pour le domaine de la santé parmi lesquels son propre frère.

Cité administrative

Faute d’apporter des réponses adéquates aux grandes préoccupations nationales, le chef du gouvernement en est réduit à gérer les chiffons de la Cité Administrative. Tenez : depuis un certain temps, la bonne gestion des lieux inclut certains interdits. Selon une note de la Primature paru dans ce sens, il est par exemple formellement prohibé de laver les voiture des agents de l’administration publique. Ces derniers en sont du coup privés des petits avantages traditionnels liés à leur position, quoique l’Etat pourrait en faire quelques économies sures factures d’eau. Mais ce n’est pas tout. Les contrevenants à la règle, même par ignorance, sont trimballés sans ménagement par  les gendarmes chargés de faire observer à la lettre les instructions de Moussa Mara. Ce ne sont guère les travailleurs de la Cité qui en font généralement les frais, mais plutôt des pauvres bénévoles pour qui le lavage des véhicules est devenu un gagne-pain depuis un certain temps au Mali.

Année blanche en vue

Pour résoudre les problèmes auxquels il se heurte, le comité Aeem de l’Iug (Institut universitaire de gestion), après concertation et assemblée générale, compte mettre fin au douloureux calvaire des étudiants. Pour ce faire, il demande instamment l’arrêt immédiat des cours du soir à l’Unité de formation et de production (Ufp) jusqu’à ce que les cours du jour reprennent pour le grand bien des étudiants. Sinon, l’année universitaire 2014-2015 risque d’être blanche. Sauf gain de cause.

Point G, hospice  ou…

L’institution censée soulager les malades et leur inculquer les règles d’hygiène les plus élémentaires, en occurrence l’hôpital Point G, démontre le contraire. Depuis Mathusalem, il ressemble à un dépôt d’ordures inimaginable ici au Mali. Les montons, les chèvres, les ânes, les rats, les souris, les margouillats, les cafards, les cancrelats, les chiens, les chats, les araignées, les poux, les puces, les punaises, les oiseaux de mauvais augures, genre charognard, errent d’abreuvoir en poubelle, de salle en salle, de lit en lit, pour se la couler douce.

… Dépôt d’ordures

L’hôpital Point G est-il si dépourvu de moyens au point d’entretenir une décharge pestilentielle à mille lieues à la ronde ? A ce jour, le Grand marché affiche un état plus salubre que celui de cet hospice dit de références à l’heure Ebola. Est-ce du laxisme ou du népotisme ? Là-bas, personne ne peut plus supporter l’odeur nauséabonde qui parfume le Point G. Sa cour insalubre, ses toilettes fétides ne peuvent pas faire exception. La santé doit pourtant être l’exception qui confirme la règle dans ce domaine vital.

Coup d’envoi Ligue 1

La saison de football 2014-2015 démarre le 30 Novembre 2014 avec la Super coupe. Cette rencontre met aux prises le Stade malien, champion sortant et le Onze créateurs, vainqueur de la Coupe du Mali 2014. Après, le championnat national reprend ses droits à partir du 5 Décembre 2014. Il faut noter que la Ligue 1 compte seize équipes. Il s’agit de l’As Bakaridjan, l’As Bamako (Asb), l’As Nianan de Koulikoro, l’As Olympique de Missira, l’As Police, l’As Réal, l’As Sabana de Mopti, Avenir As de Tombouctou, le Centre Salif Kéïta (Csk), le Club olympique de Bamako (Cob), le Centre sporif Duguwolofila de Koulikoro (Csd), le Djoliba Ac, le Onze créateurs de Niaréla, le Mamahira Ac de Kati, le Stade malien, l’Union sportive des forces armées et de sécurité (Usfas). La capitale polarise dix formations. Trois équipes résident à Koulikoro. Une formation demeure respectivement à Ségou, Mopti et Tombouctou. La compétition -en poule unique- se joue en aller et retour. Que le meilleur gagne !

Mur de la honte

Berlin vient de lancer ce week-end une fête pour célébrer les 25 ans de l’ouverture du Mur, le 9 Novembre 1989, en prélude à la réunification allemande onze mois plus tard. Mur de la honte à l’Ouest, protection antifasciste à l’Est, cet édifice de plus de 150 km fut érigé en 1961 par la République démocratique d’Allemagne (Rda). Victime de la perestroïka du leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev et sous la pression pacifique de centaines de milliers de manifestants, il finit par céder. La chancelière Angela Merkel, qui a grandi en Rda et habitait Berlin-Est en 1989, confie son «sentiment indescriptible. J’ai dû attendre 35 ans pour le ressentir (…) Je ne l’oublierai jamais».

Gourma, piano ! Piano !

A la suite des rapports qui mentionnent des affrontements à Boulkessi, la Minusma rétablit les faits et baisse la tension. Car, il n’en est rien pour le moment et jusqu’à la preuve du contraire. Dès l’annonce de la mauvaise nouvelle, des éléments de la Minusma entrent en douceur à Boulkessi, sous l’œil vigilant du commandant du secteur de Tombouctou, pour appeler la populace à la retenue. L’Equipe mixte d’observation et de vérification de Gao qui scrute tout en ce moment va rendre compte à la Commission technique mixte de sécurité. Laquelle organise d’ailleurs une rencontre à Gao sous la présidence du commandant de la Minusma. Pour le reste, la force de l’Onu appelle tout le monde à faire montre la responsabilité. C’est pour assurer un franc succès au pourparler d’Alger. Alors, piano ! Piano ! Il faut éviter d’attiser la braise. «La guerre, chantait le Burkinabè feu Zao, ce n’est pas bon !»

Deux Famas  sur une bombe

Lundi de matin aux alentours de 8 h 00, deux soldats des Forces Armées maliennes (Famas) ont été tués et quatre autres blessés suite à l’explosion d’un engin explosif à un check point aux environs d’Almoustrate à 120 km de Gao. La Minusma condamne fermement cette attaque lâche et aveugle sur les Forces Armées maliennes oeuvrant  pour le retour de la stabilité au Mali. La Mission de l’Onu au Mali présente ses condoléances aux familles endeuillées ainsi qu’au Gouvernement malien et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Minusma sur mine

Le camion d’un fournisseur de la Minusma heurte une mine à 20 km d’Almoustrarat, région de Gao. Bilan de cette catastrophe : trois membres de l’équipage se retrouve à l’hôpital pour des soins médicaux. Simultanément, une équipe anti mines neutralise à temps un autre engin explosif posé dans les environs.

Genre et violences

Vingt femmes responsables d’organisations de la Société civile de Mopti remercient la Minusma pour les avoir sensibilisées sur leurs droits, les violences  basées sur le genre dans le contexte particulier de leur localité. La région de Mopti abrite un grand nombre de personnes forcées de quitter Gao, Tombouctou et Kidal suite aux nombreuses violations des droits de l’homme liées à la guerre qui perturbe le Mali.

Ginna dogono

L’Association ginna dogon informe ses adeptes de la tenue des Journées culturelles dogon en février prochain à Koro. Elles sont placées sous le signe de la paix, la réconciliation et du développement. Activités phares : hippisme, lutte traditionnelle, jeux de société et distractions pour valoriser le patrimoine dogono.