Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser une centaine de partisans de la coalition du M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques).
Les incidents, devant le centre de conférence abritant les consultations, ont retardé le début des discussions.
La junte militaire qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta veut que le gouvernement de transition à venir soit dirigé par les militaires, quand le M5-RFP et les dirigeants africains de la région demandent que la tâche soit confiée à des civils.
“Ils essaient de nous confisquer notre révolution”, a déclaré jeudi un haut responsable du M5-RFP, à la pointe de la contestation contre le président déchu ayant précédé le coup d’Etat militaire.
“Nous voulons qu’un civil préside la transition, pas un militaire”, a-t-il ajouté.
(Paul Lorgerie et Tiemoko Diallo; version française Henri-Pierre André)
Reuters