Dans le cadre du dossier immobilier, la rédaction est allée à la rencontre de Moussa Coulibaly, promoteur du Salon de l’immobilier de Paris pour la rubrique les trois questions.
L’offre de haut standing est-elle en croissance ?
Elle est en croissance et il s’agit d’une véritable niche. Même si l’offre immobilière existait déjà, elle a connu un boom à travers les offres de logements sociaux et économiques. Au point de créer une confusion entre les deux, laissant de côté une large part, non satisfaite : l’offre de moyen et haut standing. Une opportunité bien comprise par les promoteurs.
Comment se porte ce secteur ?
En termes de demande, il se porte bien, même si les acteurs sont frileux à cause du manque de financements. Le besoin est réel et est estimé à environ 300 000 unités. Il est important et l’offre en face n’arrive pas à le combler pour le moment. C’est l’accompagnement bancaire qui fait défaut.
Quels sont les défis qui restent à relever dans ce domaine ?
Trouver des moyens de financement. Les terres existent, les promoteurs ont des parcelles et il existe une clientèle. Mais l’immobilier demande des investissements à long terme. Toutes les banques ne peuvent pas apporter des ressources longues aux promoteurs. Même si on évoque souvent les insuffisances de ceux-ci, un projet sérieux, avec un accompagnement rigoureux, permet au client d’avoir une maison construite dans les règles de l’art, à la banque de rentrer dans ses fonds et au promoteur d’avoir exécuté un bon projet. Accompagner permet de donner des résultats, les preuves existent.
Journal du mali