«…Le long chemin que nous avons parcouru ensemble a contribué, à ne pas douter, à exprimer entre les deux formations des relations particulières, celles du respect mutuel. Quand il s’agit de défendre notre Constitution et nos institutions et nos acquis démocratiques, nous étions côte à côte.

Aujourd’hui, nous avons décidé ensemble d’animer l’opposition démocratique et républicaine dans notre cher pays afin de préserver la pluralité d’opinions et d’engagement, gage d’une démocratie saine. À l’Urd, nous sommes persuadés que dans notre volonté de défendre partout l’intégrité territoriale et l’unicité du pays, mais aussi le caractère laïc et républicain de l’Etat ; le  Pdes sera avec nous.

À l’Urd, nous sommes persuadés que dans notre combat contre la corruption, la gabegie, la délinquance financière et la mauvaise gouvernance en cette année de lutte contre la corruption ; le Pdes sera toujours avec nous.

À l’Urd, nous sommes persuadés que notre lutte implacable contre l’impunité, le favoritisme et népotisme ; le Pdes sera avec nous. À l’Urd, nous sommes persuadés dans notre combat pour la paix, la sécurité, le renforcement de la solidarité et la réconciliation entre tous les fils et filles du pays ; le Pdes sera avec nous.

Homme et femme du Pdes, animés d’une conviction de courage, nous nous sommes appréciés. Vous avez décidé de me soutenir avec courage et vous avez cru en mon programme, merci pour la direction du Pdes. Et nous nous retrouvons toujours pour défendre les valeurs de la République et de la démocratie…».

Ibrahim N’Diaye, président du Front uni pour la démocratie (FDR) : «Le PDES, vous avez une origine, vous avez une référence»

«…Merci au PDES pour cet hommage aux femmes et aux hommes du Fdr. Nous sommes venus ici pour témoigner notre soutien à votre parti, car vous avez été de tous les combats pour le retour à l’ordre constitutionnel. C’est un devoir de mémoire et reconnaissance à tous ces dignes fils du Mali, à l’image de Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Djiguiba Keita, Amadou Koïta…

Nos remerciements aux militants et militantes du Pdes, parce que vous avez tous les attributs d’un parti politique. Vous avez une origine, vous avez une référence. Et vous avez un bilan. 10 ans de pouvoir, vous avez eu l’humilité de reconnaître ce qui a été bien et ce qui n’a pas été bien…» 

Alhousseini Abba Maïga des Fare : «La tenue de vos assises est une victoire pour le PDES…»

Désigné par son parti pour exprimer leur reconnaissance au Pdes, le jeune Maïga dira que : «La tenue des assises est non seulement une victoire pour le Pdes, mais aussi pour l’ensemble des forces démocratiques et républicaines du Mali.

En dépit de ce que le parti a subi lors du coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, vous avez eu les ressources morales nécessaires pour rester un acteur majeur du combat démocratique dans notre pays.

Concernant la gestion du pays, les Fare regrettent le détournement des fonds alloués à l’armée longtemps dénoncé par l’opposition républicaine et démocratique. Aujourd’hui, épinglé par l’audit du FMI, du point de vue des Fare, le paysage actuel du pays est fortement menacé.

C’est pourquoi, le parti Fare travaille sur un nouveau pôle politique. C’est pourquoi, le parti Fare estime que le Pdes est un parti avec lequel on peut cheminer pour aller vers le changement. Les Fare souhaitent bonne tenue aux assises du Pdes». 

Djiguiba Keïta PPR : «IBK a grillé toutes les cartes qu’il a en mains» 

Au nom de son parti, le Parena,  PPR a rendu d’abord un hommage au peuple du Burkina Faso. Selon lui, le congrès du Pdes se tient à un moment chaotique dans l’histoire de notre pays, éclaboussé par le rapport du Vérificateur général de la République. Pour lui, IBK a enfoncé le Mali.

Aujourd’hui, «il a grillé toutes les cartes qu’il a en mains. Jamais le peuple malien n’a été humilié comme dans son fondement. Avec un gouvernement qui n’a fait que montrer de l’amateurisme dans la gestion de la crise du Nord. Depuis la visite du PM à Kidal, le Mali a perdu sa souveraineté sur une partie du territoire aussi vaste et importante qu’est Kidal.

Mais aucune mesure n’a été prise pour sanctionner Moussa Mara. Et pire, il s’est moqué de nos militaires en disant que les politiques n’ont pas donné l’ordre. Chers militants du Pdes, le Mali a besoin d’une opposition forte, déterminée pour mener le combat de la démocratie. Et  le Parena fait partie de ce combat…».

Alhousseini TOURE

Source: Le Reporter