L’ex-première dame du Mali, Adame Ba Konaré, était l’invitée des étudiants de l’Institut des Hautes Etudes en Management (IHEM), hier, jeudi 07 mars 2024. L’objectif de cette invitation de l’ex- première dame est partager, lors d’un panel, son expérience et ses engagements sur des actions importantes telles que l’amélioration de la santé et de l’éducation, l’autonomisation des femmes, la lutte contre le travail des enfants.
Il s’agissait aussi de parler de ses nombreux ouvrages dont « Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy », (ouvrage collectif La Découverte, 2008) ; « Quand l’ail se frotte à l’encens » (Présence Africaine, 2006) ; « Les Parfums du Mali, dans le sillage du Wusulan » (Cauris Editions, 2002) ; « L’Os de la parole : Cosmologie du pouvoir » (Présence africaine, 2000) ; « Ces mots que je partage : Discours d’une Première Dame d’Afrique » (Jamana, 1993) ; « Dictionnaire des femmes célèbres du Mali » (Jamana, 1993) ; « L’Épopée de Ségou » (Éditions Pierre Marcel Favre, 1987) ; « Grandes dates du Mali », en collaboration avec Alpha Oumar Konaré (EDIM, 1983) ; « Sunjata, fondateur de l’empire du Mali » (Nouvelles Éditions africaines, 1983) ; « Sonni Ali Ber » (Études nigériennes nº 40, 1977.
Cette cérémonie a enregistré la présence de Tiéblé Dramé, président du PARENA ; Moustapha Dicko, ancien ministre ; Abdallah Coulibaly, promoteur de IHEM Kadiatou Konaré, Directrice des éditions Cauris Livres, des étudiants de l’IHEM et plusieurs autres responsabilités.
Cheickna Hamala Diarra, journaliste, a fait une succincte présentation de Adame Ba Konaré. A ses dires, elle est une écrivaine et professeure d’histoire malienne qui a vu le jour un certain 01 Mai 1947 dans la capitale des Balanzans (Ségou). Tiedo Mohamed Maïga, la représentante des étudiants de l’IHEM, a souhaité la bienvenue à l’invitée du jour. « Nous souhaitons en savoir davantage sur votre parcours. C’est avec fierté et curiosité que nous souhaiterions apprendre de votre leadership féminin en cette veille de 08 Mars », a-t-elle dit.
Adame Ba Konaré a justifié sa présence au sein de l’IHEM qui fait suite à une demande pressante du promoteur de l’établissement, Abdallah Coulibaly, de venir parler de son parcours aux étudiants. « Parler de soi est difficile. On est mieux louangé dans la bouche d’autrui que de sa propre bouche. La parole mange l’Homme. Toute chose accouche de son enfant sauf la parole », a exprimé l’ancienne Première Dame du Mali. Avant de signaler que son cursus scolaire débuta en 1953 dans la capitale du Méguetan (Koulikoro). L’auteur de plusieurs ouvrages de référence dont « Petit précis de remise à niveau sur l’histoire africaine à l’usage du président Sarkozy », ouvrage collectif (La Découverte, 2008) ; « Quand l’ail se frotte à l’encens » (Présence Africaine, 2006) ; « Les Parfums du Mali, dans le sillage du Wusulan » (Cauris Editions, 2002) ; « L’Os de la parole : Cosmologie du pouvoir » (Présence africaine, 2000) ; « Ces mots que je partage : Discours d’une Première Dame d’Afrique » (Jamana, 1993) ; « Dictionnaire des femmes célèbres du Mali » (Jamana, 1993) ; « L’Épopée de Ségou » (Éditions Pierre Marcel Favre, 1987) ; « Grandes dates du Mali », en collaboration avec Alpha Oumar Konaré (EDIM, 1983) ; « Sunjata, fondateur de l’empire du Mali » (Nouvelles Éditions africaines, 1983) ; « Sonni Ali Ber » (Études nigériennes nº 40, 1977), a amené l’auditoire sur son terrain favori qu’est l’écriture, tout en décortiquant certains livres comme « Dictionnaire des femmes célèbres du Mali ». Ce livre, selon elle, raconte les prouesses des dames exceptionnelles qui ont marqué l’histoire de la République du Mali. L’ex- première dame a remercié ces femmes exceptionnelles pour leurs contributions à l’écriture de l’histoire du pays. Elle a aussi réaffirmé son engagement à promouvoir la jeune fille et la femme malienne. « Je vais commencer par remercier nos mamans pour leurs contributions à l’écriture de l’histoire de notre pays, chacune dans son secteur et domaine de compétence. J’ai découvert aussi avec admiration beaucoup de choses que je ne savais pas sur elles. C’est donc avec fierté que nous les honorons », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite évoqué ses engagements aussi divers que variés qui démontrent que les Premières Dames peuvent jouer un rôle crucial en tant que porte-paroles et défenseures de questions clés en utilisant leur position pour sensibiliser et mobiliser des ressources en faveur de programmes et d’initiatives sociales pour le bien-être des populations. L’auteure de « Quand l’ail se frotte à l’encens » a signalé que le musée de la femme « Musokunda » est un support matériel afin de magnifier la femme malienne. L’ancienne première Dame s’est prêtée aux questions des étudiants. Ce moment a été l’occasion pour elle de donner plusieurs éclaircissements sur sa riche carrière d’enseignante, d’écrivaine et de première Dame. Elle a prodigué de sages conseils aux étudiants, tout en les invitant à rêver grand.
Moussa Samba Diallo
Le Républicain