A la faveur d’une visite de courtoisie aux chefs coutumiers et aux leaders religieux de la 2ème région (Banamba, Touba et Koulikoro) le mercredi 11 juillet 2018, le candidat de la Plateforme «Ensemble pour le Mali», Ibrahim Boubacar Keïta, a accordé une entrevue à la correspondante de la chaîne ARTE, une télévision franco-allemande de service public.
Le président-candidat était parti demander des bénédictions des aînés pour une élection présidentielle apaisée au Mali. C’est la 2ème région administrative (Banamba, Touba et Koulikoro) que le porte-étendard de EPM a choisi pour respecter une tradition bien établie : respect dû aux aînés et aux religieux. Pour ce faire, IBK a opté pour la sobriété de la méthode protocolaire.
En retour, les notables lui ont réaffirmé leur confiance tant les efforts déployés pour résoudre les multiples crises du pays sont à encourager.
A l’issue de cette visite, le candidat Ibrahim Boubacar Keïta s’est prêté aux questions de la correspondante de la chaîne ARTE.
« J’ai simplement le droit et la légitimité, si les Maliens le veulent, de faire un second mandat qui va permettre de poursuivre ce que nous avons commencé. Le plus important pour moi, c’est l’accord pour la paix et la réconciliation nationale et sa mise en œuvre. J’ai été surpris ce matin par la route que nous venons de construire par 4/4 voix, c’est cela le développement et c’est cela que je voudrais partout au Mali.
Ce n’est pas le pouvoir qui m’intéresse au Mali. J’ai été ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, Président de l’Assemblée nationale et Chef de l’Etat…Tout n’a pas été facile… mais j’ai un bilan. Je ne cours pas après le pouvoir. Mais après l’ambition posée…c’est tout », a-t-il déclaré pour ainsi répondre à ceux qui le traitent d’assoiffé de pouvoir.
S’agissant de la situation actuelle du pays, Ibrahim Boubacar Keïta a laissé entendre que ceux qui décrient la situation sécuritaire du pays se souviennent comment était le Mali quand son régime venait aux affaires.
« Ce pays était par terre quand je venais au pouvoir… il n’y avait pas d’Etat. Maintenant, il y a un Etat et le Mali est respecté. Ce pays fait partie des 3 pays de la croissance économique de l’Uemoa et 6ème dans l’espace Cédeao. L’armée nationale est présente à Kidal coude-à-coude avec les groupes armés. Actuellement, il n’y pas de belligérance au Mali. C’est un progrès !
S’il y a un Chef d’Etat qui n’a pas à raser les murs, qui n’a pas à avoir honte, c’est le Président Ibrahim Boubacar Keïta. Et mon peuple le sait et le reconnait, c’est l’essentiel pour moi », a –t-il lancé à notre consœur de ARTE.
SISSOKO
La Preuve