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IBK à la presse : «je ne veux partager mon autorité avec qui que ce soit… »

Comme pour dire qu’il n’est redevable de quoi que ce soit pour qui que ce soit au risque de voir cette redevabilité aliéner son autorité dans l’exercice de sa fonction présidentielle, le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita dans un langage de vérité qui lui sied, a été clair face aux hommes de médias le mardi 30 décembre 2014 à Koulouba.
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Venus présenter leurs vœux de nouvel an au président de la République, les journalistes ont retrouvé un IBK fidèle à sa posture d’homme jaloux de son autorité. En la matière, c’est IBK lui-même qui se définit : « IBK n’est dans aucune affaire et ne sera dans aucune affaire. Je ne dois rien à aucun opérateur économique, ni à qui que ce soit. Vous savez, je ne veux partager mon autorité avec qui que ce soit. Personne ne peut dire que je lui dois quelque chose. Ma seule préoccupation, c’est l’intérêt du Mali. Pour tout ce qui concerne les intérêts régaliens, personne ne m’en imposera… ».
Discours digne d’un chef d’Etat dont le seul souci est son pays. A dieu donc le Chérif de Nioro du Sahel qui aurait déboursé 100 millions de nos francs pour l’élection d’IBK. A dieu aussi l’opérateur économique, Dionké Yernagoré alias Babou Yara dont on dit que son soutien à IBK ne date pas de maintenant. IBK se veut un homme libre, totalement libéré des milieux religieux même quand on s’appelle « Sabati 2012 ».
Le chef de l’Etat a tenu à rappeler sa devise qui reste : «Dieu-le Mali- ma conscience ». Le président de la République veut tout simplement dire qu’il n’est redevable qu’à Dieu, le Tout Puissant, et le peuple malien, mais pas à des individus pour un intérêt sordide.
La presse a pris bonnes notes. Elle qu’IBK invite à la culture de l’excellence, au professionnalisme, en a d’ailleurs eu pour son grade.
« La plume porte ; la plume valorise. C’est un métier exigeant en termes de recherche, de culture générale. Votre place dans une démocratie est essentielle. Mais, que ceux qui n’ont pas une plume avérée quittent la maison ; car ils n’ont rien à y faire. C’est ce que je disais récemment à l’ENA. Nous devons rechercher des ressources humaines qualifiées. Je ne demande pas que vous m’encenser. Ce serait me faire de l’injure ; mais vous devez travailler avec professionnalisme… ».
« N’importe qui ne doit pas devenir journaliste. La plume ne doit pas se retrouver dans les mains de n’importe qui. Je veux bien aider la presse mais pas les médiocres », a-t-il dit dans le passé.
Heureusement que pour mettre fin à cette médiocrité et faire en sorte que n’importe qui ne devienne ‘’Lakaltagninina’’, une école de journalisme va bientôt ouvrir ses portes à Bamako. Les négociations d’Alger, IBK n’a pas oublié de les aborder. Pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord, a dit le chef de l’Etat.
Loin d’IBK de vendre le Mali contrairement à ce que pensent certains. Il l’a dit à la presse comme aux autorités traditionnelles et religieuses. Il ne reste plus qu’à souhaiter un Mali nouveau en 2015.

 

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