Le camp des refugiés de Bamako a été consumé par un incendie la semaine dernière, occasionnant plusieurs dégâts matériels. Selon nos informations, les soldats du feu ont mis du temps pour secourir les sinistrés. Chose anormale surtout quand on sait que la direction générale des sapeurs-pompiers est à moins de deux kilomètres des lieux. Mais hélas !
Après ce énième sinistre, tout notre système de réponse aux incendies doit être revu. Il est injustifiable qu’une flamme d’une telle envergure puisse ravager en pleine ville, pendant plus de 2 heures sans qu’aucune équipe des pompiers de la protection civile ne soit diligentée sur place.
Les autorités annoncent l’ouverture d’une enquête dont on ne saura jamais les conclusions, comme toutes les précédentes jamais vidées sous le régime IBK. Vous vous rappelez, le sinistre du naufrage de Mopti en 2014 (plus de 100 morts), celui de l’inondation de Bamako (plus de 70 morts), celui des défaillances de nos dispositifs de sécurité au centre dernièrement, tous demeurés sans suite convaincante.
Quand est-ce que les gouvernants vont arrêter de nous servir de beaux discours et se mettre au boulot? Quand est-ce qu’ils vont abandonner leurs privilèges, pour apporter une meilleure assistance à l’écrasante majorité appauvrie et étourdie de leur peuple ? Monsieur le ministre de la Sécurité Intérieure, monsieur le directeur général des sapeurs-pompiers ayez pitié !
M. K
Arc en Ciel