La décision de justice y afférente est tombée la semaine dernière comme un couperet sur la tête du Dga récemment nommé, en remplacement de Mme Cissé Salimata Samaké… Elle s’inscrit, selon toute évidence, dans le prolongement du bras-de-fer judiciaire que l’avocat Me Hassane Barry a engagé contre les mouvements de cadres dans nombres de structures hospitalières, en violation notamment de la loi 049 portant principes fondamentales de création et d’organisation des services publics.
L’arrêté ministériel 2017-4277/MSHP-SG du 20 Décembre 2017 a été ainsi annulé par la Cour suprême pour excès de pouvoir, suite à une requête de l’avocat Me Hassane Barry pour le compte de la DGA arbitrairement limogée, Mme Cissé…. Et pour cause, il est intervenu en violation des dispositions légales en vertu desquelles l’avis des Directeurs Généraux est requis dans la procédure de nomination de leur adjoint. Or l’arrêté de nomination de Mme Cissé, précédemment DGA de l’Hôpital de Kati, a été abrogé sans aucune référence au DG de cet hôpital. Ce qui a inspiré à l’avocat Me Hassane Barry le commentaire suivant : le contournement des textes dans la procédure des nominations vise plus des intérêts privés et claniques qu’un but public. Et d’ajouter que les décisions de la Cour suprême en la matière annoncent une révolution dans le respect de la légalité. «Je vais poursuivre toutes les mesures de nomination similaires », nous a confié par ailleurs l’avocat, qui avait obtenu avec les mêmes arguments auprès de la Cour Suprême la suspension du Décret 2018-0359/P- Rm du 04 avril portant nomination d’Ilo Diall en qualité de Directeur général du Poing G en remplacement du Professeur Idrissa Amadou Cissé.
Précédemment nommé DGA sans l’avis de son prédécesseur, Dr Diallo doit également son ascension comme DG de cet hôpital aux entorses à la loi portant principe fondamentaux de la création et de l’organisation des services publics. Ladite loi impose la procédure d’appel à candidature pour les postes.
A Keïta
Le Témoin