Les députés de l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle étaient face à la presse, le jeudi 7 juin dernier à la Maison de la Presse. Objectif : édifier les hommes de média sur les contours de la nouvelle loi électorale et l’état d’urgence en cours.
La conférence était animée par le président de la Commission Lois de l’Assemblée nationale, l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia qui avait à ses côtés, les vice-présidents de l’Assemblée Nationale Moussa Timbiné et Hadi Niangadou et l’honorable Jacqueline Nana Togola.
Pour l’honorable Zoumana N’tji Doumbia, l’état d’urgence garantit les libertés publiques.
« Il n’est pas dit qu’en période d’état d’urgence, il n’y a pas de manifestations. L’état d’urgence ne veut pas dire un couvre-feu mais il obéit à des règles », précise l’élu de Bougouni.
Pour lui, l’interdiction de la marche de l’opposition du 2 juin dernier n’a pas de fondement politique, mais a un fondement juridique.
« Faisons confiance aux autorités administratives. Ce sont elles qui évaluent les risques afin d’autoriser ou d’interdire les manifestions. Si toutefois, nos libertés sont menacées, il y’a des recours juridictionnels pour ça. La paix et la concorde ne passent que par le respect des textes », a souligné le conférencier. Qui a déploré et condamné l’agression des journalistes par les forces de l’ordre lors de la manifestation du 2 juin dernier.
S’agissant de la nouvelle loi électorale, le conférencier a donné quelques détails sur le processus d’élaboration et les innovations, notamment la précision des informations figurant sur le bulletin de vote.
Solo Minta
Source: Tjikan