Deux hommes surpris en pleine relation sexuelle dans les toilettes du cinéma Vox ont passé un sale quart d’heure sous les coups de poings et de bâtons des cinéphiles, alertés par celui qui a fait l’insolite découverte.
Les amants attendaient le début de la projection des images pour se retrouver dans le noir du WC. Malheureusement pour eux, tous les précédents rendez vous avaient été concluants sauf celui de ce lundi.
Namory Keita est fonctionnaire de son état. Dans leur jeu satanique, c’est lui qui joue le rôle de l’homme. Quant à sa partenaire qui ignore qu’il est mâle, il se nomme Konimba Diarra, agent de surveillance dans une société de gardiennage de la place. Voici deux hommes qui coulent le parfait amour depuis des années, à l’abri des regards indiscrets. La société malienne, dans sa diversité, toute confession confondue ne tolère pas cette pratique, en tout cas, dans sa grande majorité. Pour cela, ce couple avait programmé de se rencontrer deux à trois fois par semaine. Le lieu de rencontre selon le mâle sauvé de la vindicte populaire, c’était devant la grande poste, au petit soir.
Chaque rencontre est une occasion de renouvellement du sentiment réciproque à travers câlins et autres bêtises. De là, ils se transportent au cinéma Vox entre 21H et 23H.
Quand commence la projection des images, ils se lèvent l’un après l’autre pour se retrouver dans le noir du WC. Défiant l’odeur des lieux, ils profitent du bruit du film pour gémir à volonté sans se faire entendre. Ce lundi, la baraka les a lâchés. Ils étaient en pleins ébats, si enivrés de plaisir qu’ils n’ont pas prêté attention à l’entrée d’un autre usager de la toilette. Monsieur et madame avaient oublié de boucler pour se sécuriser.
Cet usager écœuré de voir deux hommes se faire de l’amour est allé le dire à haute voix aux cinéphiles. Beaucoup ont renoncé à regarder le film, surtout les apprentis chauffeurs qui ont leur QG à côté pour se ruer dans les toilettes. Qui sa ceinture, qui d’autre un bâton ou même des chaussures, Valentin et Valentine ont passé un sale quart d’heure. Valentine plus prompte, réussira à se frayer un chemin pour se sauver. C’est plutôt Valentin qui a failli y laisser la peau n’eût été l’arrivée heureuse des forces de l’ordre. Il est sauvé in extremis. Pourvu que cela serve de leçon.
Source: autre presse
