L’histoire concerne deux sœurs (F.C et O.C) braquées par des malfrats. Les faits se sont déroulés entre 20h à 21h à Bamako.
Selon O.C la grande sœur, c’est en venant d’une commission que sa moto est tombée en panne sèche dans un secteur où il n’y avait pas de revendeur de carburant. Toutes choses qui ont amené les deux sœurs à marcher à la recherche d’essence. Quelque temps après, les deux sœurs ont enfin aperçu au coin de la rue un revendeur d’essence.
Au moment d’être servies par le vendeur, deux jeunes hommes à motos se présentent à eux en faisant semblant d’être désespérément à la recherche d’un endroit. Ensuite, ils ont donc continué leur chemin. A quelques mètres du point de vente d’essence, non loin du goudron, que les deux demoiselles ont été surprises de voir les deux jeunes qui, par fini les ont accrochées comme s’il y avait eu un accident. Sans aucune autre forme de transition, elles ont été braquées par les deux délinquants armés. Ils les ont dépossédées de tout ce qu’elles avaient : (téléphones, portefeuilles, moto, lunette).
Le lendemain, les FC et OC se sont présentées au Commissariat du 6e arrondissement pour une déclaration.
Cette attaque à main armée pose la récurrente question de l’insécurité dans la capitale. La ville de Bamako devient de plus en plus un nid des bandits. Il faut une véritable synergie d’actions et de collaboration avec les forces de l’ordre pour venir à bout des malfrats.
Aboubacar Cissé (stagiaire)
Les echos