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HCIM : Fin de mandat pour Haidara, tensions autour de sa succession en octobre

Élu le dimanche 21 avril 2019 à la tête du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), Chérif Ousmane Madani Haidara, leader religieux influent et guide de l’association Ançar Dine International, arrive au terme de son mandat en octobre prochain. Alors que l’élection du nouveau président approche, un collectif de religieux a décidé de se dresser contre une éventuelle candidature de Haidara pour un second mandat, dénonçant ce qu’il considère comme des manquements notables au cours de sa présidence.

Bamada.net-Selon les membres de ce collectif, Haidara, malgré son aura et son influence, n’a pas su répondre aux attentes des membres du HCIM. Les critiques se concentrent notamment sur ses « multiples absences enregistrées aux différentes réunions ordinaires du Haut Conseil Islamique du Mali », ce qui, selon eux, témoigne d’un manque de leadership et de dévouement aux affaires religieuses nationales. Ce collectif estime que le HCIM, institution centrale dans la gestion des affaires religieuses au Mali, a besoin d’un président plus impliqué et disponible pour faire face aux nombreux défis auxquels la communauté musulmane est confrontée.

 

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En plus de ces absences, le collectif reproche à Haidara une gestion trop centrée sur ses activités personnelles, notamment au sein de son mouvement religieux, au détriment de ses responsabilités en tant que président du HCIM. « Le président du HCIM doit être une figure fédératrice, capable de rassembler et de représenter l’ensemble des sensibilités religieuses du pays », a déclaré un membre influent du collectif sous couvert d’anonymat.

Pour ces raisons, le collectif a décidé de porter son choix sur Soufi Bilal Diallo, un autre leader religieux connu pour son engagement dans la promotion des valeurs islamiques et pour son implication active dans les activités du HCIM. Diallo, selon ses partisans, incarne le renouveau dont l’institution a besoin pour renforcer sa crédibilité et son influence dans un contexte où le rôle de la religion dans la société malienne est plus crucial que jamais.

L’élection d’octobre s’annonce donc sous haute tension, avec une possible confrontation entre le président sortant et ceux qui estiment qu’il est temps pour lui de passer la main. Le choix de Soufi Bilal Diallo par ce collectif pourrait bien changer la donne, en proposant une alternative qui, selon eux, serait plus à même de répondre aux exigences de la présidence du HCIM.

 

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Quoi qu’il en soit, le scrutin à venir sera déterminant pour l’avenir du Haut Conseil Islamique du Mali et pour la place de l’islam dans la société malienne. Les regards sont désormais tournés vers les différentes manœuvres qui se dérouleront dans les semaines à venir, alors que les factions au sein du HCIM se positionnent pour cette élection cruciale.

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Ladji Djiga Sidibé

 

Source: Bamada.net

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