Le bureau du conseil des Maliens de Daloa a été fermé pour mauvaise gestion pour mauvaise gestion. Une situation qui met en émoi les ressortissants maliens dans cette ville de la Côte d’Ivoire.
Selon M. Traoré Amadou, les ressortissants du Mali vivant à Daloa sont choqués voire déçus de constater que depuis la nomination de Simbala Sylla, l’ex-président de leur Conseil comme le Consul Honoraire de Daloa, son premier vice-président, qui devrait former son bureau ne l’a pas fait. « Nous avons interpellé Hamé Diawara, le Président du Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire, Missa Traoré, le Consul Général et Son Excellence Ousmane Ag Rhissa, notre Ambassadeur, sur le mauvais fonctionnement de notre conseil et aucune de ces autorités n’a attaché du prix à notre préoccupation. Débordés, nous avons décidé de fermer le siège en présence d’agents de sécurité, le 11 décembre pour empêcher une réunion qui s’y tenait. »,a-t-il dit à la presse. Et Lakami Doucouré de renchérir qu’il n’y a pas que ce motif que ses concitoyens reprochent aux occupants de leur Conseil. Selon lui, les Maliens ont constaté que les responsables de leur conseil ne répondaient plus aux attentes de la communauté. « Les jeunes sont fâchés, révoltés et déçus par l’actuel président qui ne forme pas son bureau. C’est pour cette cause qu’ils viennent de fermer le local pour attirer l’attention des autorités maliennes. Les jeunes s’interrogent et n’osent plus croire à la capacité du nouveau président à nous conduire. Ils veulent un homme nouveau qui inspire confiance dans sa gestion ». Depuis le mois d’octobre 2015, date à laquelle M. Simbala Sylla, l’ex président du bureau a quitté cette structure associative au profit de son nouveau poste en qualité du Consul honoraire, ce dernier n’a jamais osé faire le bilan moral et financier du bureau qu’il a présidé pendant plus de dix ans. Pire, pour camoufler sa gestion, précise Demba Diakité, Simbala Sylla envisage d’imposer un de ses amis, Daou Konaré, en violationdes statuts et règlements intérieurs du Conseil.
D’autres membres de la communauté vont plus loin en se plaignant du fait qu’ils ignorent le propriétaire de la maison que les Maliens vivant à Daloa sont entrain de construire avec les ristournes des documents administratifs et leurs contributions personnelles. « Le bureau sortant ne veut pas faire le bilan de notre patrimoine. Nous voudrions l’implication et l’intervention de nos autorités pour un dénouement heureux de cette situation qui ne nous honore pas. »,a-t-il conclu. Les Maliens de Daloa veulent une équipe nouvelle et des idées nouvelles.
Malick Gaye, depuis Daloa