“Il n’y a pas de stars, celui qui fait une erreur, on lui dira +hé gros, t’as pas le droit de faire ça+. C’est ça qui va faire notre force”: à 27 ans, l’arrière droit de Rennes, Hamari Traoré, est un ancien du Mali, engagé à la CAN.
“A nous de rester des frères, des potes comme on a toujours été et je pense que ça pourra passer”, a-t-il encore lancé avant le début du tournoi, lors d’une rencontre entre la presse et les joueurs de Rennes concernés par la CAN.
“Quand j’étais jeune à l’Académie, je voulais vraiment porter ce maillot et essayer de faire mieux que mes aînés, pourquoi pas remporter une CAN pour le Mali”. Les Aigles n’ont pu faire mieux que finalistes il y a une éternité, en 1972, et deux fois troisièmes en 2012 et 2013.
En 2017, pour sa première compétition continentale, l’aventure avait tourné court pour Traoré avec deux nuls et une défaite contre le Ghana au premier tour.
Avec un effectif bien moins riche en stars que les têtes d’affiches égyptienne, sénégalaise ou algérienne, mais très cohérent, le Mali veut cette fois jouer les trouble-fêtes.
“La solidarité, l’humilité et le respect” sont selon lui les principaux atouts du groupe.
“On se connaît tous, on a tous grandi ensemble. On a fait l’Académie Jean-Marc Guillou, d’autres étaient dans d’autres clubs, on s’est rencontré quasiment chaque week-end donc on se connaît très bien”, rappelle Traoré, de son débit aussi rapide que ses foulées quand il déborde.
“Ce qui te marque rapidement quand tu découvres Hamari, c’est son enthousiasme (…) Et son jeu est pareil: dynamique, positif…”, avait dit de lui Alain Giresse, qui lui avait fait faire ses premiers pas sous le maillot malien en 2015, dans So Foot.
Toujours souriant, volontiers blagueur, Traoré est un coéquipier précieux sur le terrain et en dehors.
Un caractère qui l’a aidé au fil d’un parcours tout sauf simple, mais assez typique de celui de nombre de jeunes Africains qui veulent percer en Europe.
Passé par les sélections de l’Académie Jean-Marc Guillou, il est arrivé en France au Paris FC il y a sept ans, avant de partir à Lierse en Belgique l’année suivante. Il y reste 2 ans avant d’être repéré par Reims puis transféré à Rennes en 2017.
Associé le plus souvent au Sénégalais Ismaïla Sarr sur le flanc droit de l’équipe bretonne, avec lequel il est très complice, Traoré fait depuis lors souffrir les défenses de Ligue 1, et même d’Europe comme la saison passée.
Capable de multiplier les efforts le long de la ligne de touche, contre-attaquant très rapide, il a progressé dans le travail purement défensif qui était parfois son péché mignon.
“Cette saison, j’ai grandi, j’ai appris beaucoup de choses, je suis parmi les anciens de l’équipe nationale, je suis parmi les cadres”, confie le joueur qui a aussi canalisé un tempérament de gagneur – il râlait trop – et réduit sa récolte de cartons jaunes.
“Quand j’étais jeune à l’Académie, je voulais vraiment porter ce maillot et essayer de faire mieux que mes aînés, pourquoi pas remporter une CAN pour le Mali”. Les Aigles n’ont pu faire mieux que finalistes il y a une éternité, en 1972, et deux fois troisièmes en 2012 et 2013.
En 2017, pour sa première compétition continentale, l’aventure avait tourné court pour Traoré avec deux nuls et une défaite contre le Ghana au premier tour.
Avec un effectif bien moins riche en stars que les têtes d’affiches égyptienne, sénégalaise ou algérienne, mais très cohérent, le Mali veut cette fois jouer les trouble-fêtes.
“La solidarité, l’humilité et le respect” sont selon lui les principaux atouts du groupe.
“On se connaît tous, on a tous grandi ensemble. On a fait l’Académie Jean-Marc Guillou, d’autres étaient dans d’autres clubs, on s’est rencontré quasiment chaque week-end donc on se connaît très bien”, rappelle Traoré, de son débit aussi rapide que ses foulées quand il déborde.
“Ce qui te marque rapidement quand tu découvres Hamari, c’est son enthousiasme (…) Et son jeu est pareil: dynamique, positif…”, avait dit de lui Alain Giresse, qui lui avait fait faire ses premiers pas sous le maillot malien en 2015, dans So Foot.
Toujours souriant, volontiers blagueur, Traoré est un coéquipier précieux sur le terrain et en dehors.
Un caractère qui l’a aidé au fil d’un parcours tout sauf simple, mais assez typique de celui de nombre de jeunes Africains qui veulent percer en Europe.
Passé par les sélections de l’Académie Jean-Marc Guillou, il est arrivé en France au Paris FC il y a sept ans, avant de partir à Lierse en Belgique l’année suivante. Il y reste 2 ans avant d’être repéré par Reims puis transféré à Rennes en 2017.
Associé le plus souvent au Sénégalais Ismaïla Sarr sur le flanc droit de l’équipe bretonne, avec lequel il est très complice, Traoré fait depuis lors souffrir les défenses de Ligue 1, et même d’Europe comme la saison passée.
Capable de multiplier les efforts le long de la ligne de touche, contre-attaquant très rapide, il a progressé dans le travail purement défensif qui était parfois son péché mignon.
“Cette saison, j’ai grandi, j’ai appris beaucoup de choses, je suis parmi les anciens de l’équipe nationale, je suis parmi les cadres”, confie le joueur qui a aussi canalisé un tempérament de gagneur – il râlait trop – et réduit sa récolte de cartons jaunes.