Cette décision a été prise à la suite d’une requête de l’Église catholique guinéenne, qui tente depuis ce week-end d’apaiser les tensions liées aux législatives du 16 février et au projet de référendum sur une nouvelle Constitution.
Fer de lance de la contestation ces derniers mois, le FNDC est prêt à dialoguer sur l’organisation des élections législatives, mais pas sur le projet de nouvelle Constitution.
Nous donnons une chance au dialogue, aux religieux […] Pour nous, il n’y a pas de débat possible autour de la nouvelle Constitution. Nous avons été très clairs avec les religieux : on ne peut pas changer la Bible ou le Coran au même titre qu’on ne peut pas changer la Constitution pour son intérêt personnel. Bien sûr, le dialogue est toujours possible concernant les législatives
Le gouvernement guinéen n’ayant pas été saisi par les religieux, il n’a pas de position sur ce sujet, indique une source gouvernementale.
Rfi