La convergence des jeunes leaders pour la paix et le développement (COJELPAID) et la synergie des acteurs de la société civile ont organisé mardi une conférence à Conakry dont le thème est très évocateur sur la marche de la démocratie en Afrique.
« La démocratie bâillonnée au Burkina Faso, le peuple en danger, la communauté internationale se rendra-t-elle complice ? Les démocrates sont interpelés », dit-elle à travers une déclaration.
Selon cette partie de la société civile guinéenne, la prise du pouvoir par les armes « est une insulte à tous ceux qui, burkinabé ou pas, africains ou pas, mais respectueux des valeurs et principes démocratiques et de l’Etat de droit. C’est pourquoi, la société civile guinéenne à travers sa synergie d’action pour la paix attentive à tous les obstacles à la démocratie en Afrique, affirme son soutien au courageux peuple burkinabé qui a osé, au péril de sa vie, rompre avec le régime de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014 qui s’apprêtait à tripatouiller les textes de lois ».
Pour elle, l’Afrique n’a plus besoin de coup d’Etat ou de régime imposé de force au peuple, sous toute autre forme qui ne soit par la voix du peuple. Elle se dit inquiète face à l’insuffisance de soutiens réels de la communauté internationale au peuple Burkinabé en danger et surtout du projet d’impunité de la CEDEAO au crime du sang.
La COJELPAID et la société civile appellent les putschistes à déposer sans conditions préalables les armes et de se remettre à la volonté du peuple.
Mohamed Sylla
Source: lejourguinee