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Guinée : après le putsch, plusieurs condamnations de principe

Suite au coup de force contre le président Alpha Condé, survenu ce dimanche 5 septembre en Guinée Conakry, plusieurs organisations internationales et sous-régionales ont émis des condamnations de principe.

Réunis en sommet virtuel ce mercredi 8 septembre, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont annoncé la suspension de la Guinée de ses instances. « La CEDEAO a décidé de suspendre la Guinée de toutes les instances de la CEDEAO », a annoncé le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Alpha Barry, à l’issue du sommet. L’institution ouest-africaine « demande que ces décisions soient endossées par l’Union africaine et les Nations Unies ».

Incident regrettable

Dans un communiqué du 5 septembre, l’Union africaine s’est dite opposée à « toute prise de pouvoir par la force et [demandait ndlr] la libération immédiate du Président Alpha Condé ».

Au cours de ce sommet extraordinaire de la Cédéao, les chefs d’État de la zone ont exigé le retour à l’ordre constitutionnel. Une mission de l’organisation sera bientôt déployée dans le pays afin d’engager des pourparlers avec les nouveaux hommes forts de la Guinée.

Selon le président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, Nana Akufo Addo, ce coup d’État est un « incident regrettable », une « entorse aux principes de gouvernance que » l’espace Cédéao a « adoptés ».

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) travaillera également, en coordination avec la Cédéao ainsi que l’Union africaine, pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, a précisé l’OIF dans un communiqué.

Servir les citoyens

La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo s’alarme de la récurrence des coups d’Etat dans l’espace francophone. « Au cours des 18 derniers mois, l’espace francophone a connu plusieurs coups d’État, un Chef d’État tombé sur-le-champ de bataille et un Président en exercice assassiné », a-t-elle rappelé dans le communiqué. Selon ses précisions, « ces situations récurrentes de violence extrême, de non-respect des principes démocratiques, et d’atteintes aux droits de l’Homme et à la vie humaine sont contraires aux engagements pris par [les ndlr] États et gouvernements dans la Déclaration de Bamako, texte politique fondateur de [leur ndlr] Organisation ».

La secrétaire générale de l’OIF lance alors un appel aux classes dirigeantes de l’espace francophone « à tout mettre en œuvre pour servir leurs citoyens, en particulier la jeunesse, et, avec l’ensemble des partis politiques, à veiller à la préservation de la vie et de la dignité humaine.»

Chiencoro

 

Source: Sahel Tribune

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