Ils sont sans licence d’exploitation, mais administrent des produits pharmaceutiques non répertoriés sur la liste des médicaments homologués, et prodiguent des soins et offrent des services.
Ces cabinets et cliniques sont tenus par des ressortissants étrangers évoluant sous différentes appellations. Il y a une semaine, 4 de ces cliniques et cabinets, suivant une inspection conjointement menée par l’inspection de la santé et l’Ordre des médecins, ont été tout simplement fermés.
Les inspecteurs n’avaient aucun autre choix face à l’entêtement des tenanciers de ces lieux de soins qui avaient reçu des avertissements au préalable. Mais en aucun moment ils n’ont daigné se soumettre aux injections de mise en règle. Les faits et gestes de leur part, prouvent à suffisance qu’ils comptent sur des bras longs, hauts placés dans l’administration publique, pour braver l’autorité sanitaire compétente.
Les hommes du ministre Michel Sidibé, téméraires, résistent bien à ces pressions et trafic d’influence. On sait que le ministre prévenait qu’aucun désordre ne saurait être toléré dans le domaine de la santé.
Kassim Traoré
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