L’honorable Oumar Mariko a tenu ces propos le samedi 8 novembre 2014 à la Maison de la Presse de Bamako lors de la conférence-débat que l’Initiative pour le changement au Mali et en Afrique (ICMA) a organisée autour des dossiers brûlants de l’actualité : les marchés de l’avion présidentiel et des matériels militaires et dont Anton Op Beke, le représentant du FMI au Mali était le conférencier.
Prenant la parole à la suite de l’exposé de Anton Op Beke lequel avait fait des révélations croustillantes par rapport à l’avion présidentiel et les équipements militaires, le député élu à Kolondiéba, Oumar Mariko a d’abord regretté que ça soit le FMI qui vienne dénoncer les mauvaises pratiques de nos gouvernants à la place des Maliens.
« Ce travail devrait être fait par les Maliens, mais les Maliens sont trop patients ». Il a demandé à ce qu’on mette le document du conférencier à sa disposition pour exploitation.
Selon Mariko, le Premier ministre Moussa Mara a été soutenu par la majorité lors de la motion de censure de l’opposition parce que l’argument des opposants ne tenait pas la route. Mais il dit avoir regretté les propos tenus au cours des débats par le même Moussa Mara en rapport avec l’avion présidentiel.
Des propos que l’honorable juge humiliants et dont il vient de se rendre compte de leur caractère mensonger. Pour avoir tenu ces genres de propos qui jurent avec la vérité dans le dossier de l’avion présidentiel à l’Assemblée nationale, alors Oumar Mariko demande au Premier ministre Moussa Mara de présenter ses excuses au peuple malien. Mariko d’ajouter ceux-ci : « Nous avons soutenu IBK au second de la présidentielle parce qu’on demandait de choisir entre deux maux ».
Oumar Mariko a ensuite dénoncé le fait que des dépenses ou des recettes de l’Etat échappent au budget comme ce fut aussi le cas par le passé. Il a cité plusieurs cas de privatisation de sociétés d’Etat dont l’argent n’est pas passé par le budget tels que : la Sotelma, l’Huicoma, les chemins de fer etc. Parlant des surfacturations, Oumar Mariko a indiqué que le simple bic de 75 FCFA a été facturé dans le temps à 1500 FCFA à la CMDT.
Yattara Ibrahim
Source: L’Informateur