Au Mali, il est récurrent d’entendre des femmes enceintes ou des mères se plaindre de l’accueil et du suivi qu’elles reçoivent durant leur grossesse ou lors de l’accouchement. Kady Koné est une exception. Grâce à une sage-femme, accueillante et attentionnée, elle s’estime aujourd’hui comblée. Comme quoi, il ne faut pas jeter la pierre à toutes les professionnelles de la santé reproductive.
Mère de trois enfants, Kady Koné faisait partie de celles qui pensaient que le rôle d’une sage-femme se limitait à la salle d’accouchement. C’est lorsqu’elle est tombée enceinte de son dernier enfant qu’elle a compris que l’utilité d’une sage-femme va au-delà.
Après sa première visite chez son gynécologue, qui a confirmé sa grossesse, sa sage-femme a pris le relais : « Pendant cette période, elle a été pour moi une éducatrice. En plus de me suivre, elle me donnait régulièrement des conseils. Elle m’a véritablement aidée à préparer la venue de mon enfant. »
Contrairement à ce que beaucoup de femmes disent subir de la part de certaines sages-femmes, Mme Koné affirme que sa sage-femme a toujours été accueillante et disponible lorsqu’elle avait besoin d’elle.
Calvaire
C’est le jour de l’accouchement que beaucoup de femmes subissent un véritable calvaire. Certaines dénoncent un mauvais accueil et des insultes qu’elles reçoivent sur la table d’accouchement, lorsqu’elles ont du mal à supporter la douleur. « Pousse, si tu veux devenir une femme » est l’une des injonctions que rapportent fréquemment les femmes pendant qu’elles se battent pour donner la vie.
Madame Koné n’a pas connu une situation pareille, au contraire. « Lors de ma dernière visite, la sage-femme m’a prescrit des gélules. Elle m’a rassurée que c’était pour faciliter mon accouchement », confie-t-elle.
Mots d’encouragement
Avant d’ajouter qu’elle avait vraiment peur le jour de l’accouchement, rien qu’en pensant à l’épisiotomie : « J’ai eu mes premières contractions tôt le matin. Une fois à l’hôpital, au bout de trente minutes, j’étais déjà en travail. En voyant les autres femmes enceintes se tordre de douleur, j’ai eu peur. La sage-femme a compris cela et m’a isolée dans une autre salle d’accouchement. Et c’est dans cette salle que j’ai accouché, avec des mots d’encouragement de la sage-femme.»
Grace à sa sage-femme, Mme Koné est aujourd’hui une mère comblée. Même après son accouchement, elle a reçu des conseils de la sage-femme pour allaiter correctement son bébé. « Elle m’a appris énormément de choses, notamment sur la façon de faire le bain de l’enfant, de l’habiller. Grâce à ma sage-femme, je suis une mère comblée », s’enthousiasme la jeune femme.
Au Mali, il est récurrent d’entendre des femmes enceintes ou des mères se plaindre de l’accueil et du suivi qu’elles reçoivent durant leur grossesse ou lors de l’accouchement. Kady Koné est une exception. Grâce à une sage-femme, accueillante et attentionnée, elle s’estime aujourd’hui comblée. Comme quoi, il ne faut pas jeter la pierre à toutes les professionnelles de la santé reproductive.
Mère de trois enfants, Kady Koné faisait partie de celles qui pensaient que le rôle d’une sage-femme se limitait à la salle d’accouchement. C’est lorsqu’elle est tombée enceinte de son dernier enfant qu’elle a compris que l’utilité d’une sage-femme va au-delà.
Après sa première visite chez son gynécologue, qui a confirmé sa grossesse, sa sage-femme a pris le relais : « Pendant cette période, elle a été pour moi une éducatrice. En plus de me suivre, elle me donnait régulièrement des conseils. Elle m’a véritablement aidée à préparer la venue de mon enfant. »
Contrairement à ce que beaucoup de femmes disent subir de la part de certaines sages-femmes, Mme Koné affirme que sa sage-femme a toujours été accueillante et disponible lorsqu’elle avait besoin d’elle.
Calvaire
C’est le jour de l’accouchement que beaucoup de femmes subissent un véritable calvaire. Certaines dénoncent un mauvais accueil et des insultes qu’elles reçoivent sur la table d’accouchement, lorsqu’elles ont du mal à supporter la douleur. « Pousse, si tu veux devenir une femme » est l’une des injonctions que rapportent fréquemment les femmes pendant qu’elles se battent pour donner la vie.
Madame Koné n’a pas connu une situation pareille, au contraire. « Lors de ma dernière visite, la sage-femme m’a prescrit des gélules. Elle m’a rassurée que c’était pour faciliter mon accouchement », confie-t-elle.
Mots d’encouragement
Avant d’ajouter qu’elle avait vraiment peur le jour de l’accouchement, rien qu’en pensant à l’épisiotomie : « J’ai eu mes premières contractions tôt le matin. Une fois à l’hôpital, au bout de trente minutes, j’étais déjà en travail. En voyant les autres femmes enceintes se tordre de douleur, j’ai eu peur. La sage-femme a compris cela et m’a isolée dans une autre salle d’accouchement. Et c’est dans cette salle que j’ai accouché, avec des mots d’encouragement de la sage-femme.»
Grace à sa sage-femme, Mme Koné est aujourd’hui une mère comblée. Même après son accouchement, elle a reçu des conseils de la sage-femme pour allaiter correctement son bébé. « Elle m’a appris énormément de choses, notamment sur la façon de faire le bain de l’enfant, de l’habiller. Grâce à ma sage-femme, je suis une mère comblée », s’enthousiasme la jeune femme.
Source: benbere