Dans cette lettre, le syndicat avait souligné que les efforts des enseignants n’étaient ni reconnus ni rémunérés à leur juste valeur, que ce soit pour les travaux supplémentaires ou les missions liées aux examens (surveillance, correction, organisation). Cette situation, selon le SNESUP, constitue une injustice et une atteinte à la dignité des personnels concernés.Malgré les nombreuses démarches et alertes lancées par les représentants syndicaux pour attirer l’attention du ministre sur cette situation préoccupante, aucune solution concrète n’avait été apportée pour régler le problème.Pour faire entendre leurs revendications, le syndicat avait décidé de déclencher un arrêt de travail, qui devait être maintenu jusqu’au paiement intégral des heures supplémentaires et des tâches liées aux examens.
Cependant, mercredi 19 mars 2025, les autorités de la transition ont reçu les secrétaires généraux du SNESUP à partir de 16 heures. Après de longues discussions autour du mot d’ordre d’arrêt de travail, le SNESUP a décidé de suspendre son mouvement afin de donner une chance aux négociations. Cette décision a été prise lors d’une réunion extraordinaire des secrétaires généraux tenue en ligne à partir de 21 heures. Par conséquent, le CEN-SNESUP a déposé, jeudi 20 mars 2025, un préavis de grève de 144 heures pour exiger le paiement intégral des heures supplémentaires et des tâches liées aux examens à compter du 7 avril 2025, avec une reconduction automatique si les revendications ne sont pas satisfaites. Le CEN-SNESUP invite ses militants et militantes à rester mobilisés jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications.
Germaine Dacko, Stagiaire
Source : Delta News